Egypte. Egypte: 20 personnes tuées place Tahrir, au troisième jour d'affrontements

AFP Lundi le 21 Novembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
LE CAIRE (AFP) - (AFP) - Vingt personnes au total ont perdu la vie dans les affrontements place Tahrir au Caire entre manifestants hostiles à l'armée au pouvoir et forces de l'ordre, a annoncé lundi le ministère de la Santé, cité par la télévision publique.

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Le précédent bilan, basé sur des sources officielles et médicales, était de 15 morts depuis le début des affrontements samedi, dont 14 au Caire et un à Alexandrie (nord).

Les heurts entre manifestants hostiles au pouvoir militaire et forces de l'ordre se poursuivaient lundi matin place Tahrir au Caire.

La police tirait des grenades lacrymogènes sur des centaines de manifestants répartis en petits groupes sur la place et aux alentours, qui répondaient en jetant des pierres, selon des images retransmises en direct par la télévision publique.

Ces affrontements se déroulent à une semaine du début, le 28 novembre, des premières élections législatives depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, poussé au départ par une révolte populaire.

Tôt lundi matin, l'imam de la mosquée Omar Makram sur Tahrir, cheikh Mazhar Chahine, a assuré à la télévision publique être parvenu à un accord avec les forces de l'ordre, affirmant que le calme était revenu sur la place.

Il a expliqué avoir rencontré une délégation de l'armée et des forces de l'ordre afin de mettre en place cet accord qui prévoit notamment un cessez-le-feu.

  Durant la nuit, des contestataires ont lancé des pierres et des cocktails Molotov en direction des policiers, dont certains, positionnés sur le toit d'un immeuble à proximité du ministère de l'Intérieur, proche de la place Tahrir, répliquaient avec des tirs de fusils et de balles de caoutchouc, a rapporté un journaliste de l'AFP.

L'armée s'est engagée à rendre le pouvoir aux civils après l'élection d'un nouveau président. La date de la présidentielle qui doit suivre les législatives n'est toutefois pas encore connue, ce qui suscite de nombreuses craintes de voir les militaires s'accrocher au pouvoir.

Ces troubles ont relancé les craintes que les législatives, qui doivent débuter le 28 novembre et s'étaler sur plusieurs mois, ne soient émaillées de violences.
 

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