Cameroun - Réligion. Eglise évangélique du Cameroun:affectations de personnels suspendues

Jeanine FANKAM | Cameroon-tribune Vendredi le 11 Aout 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La décision a été prise à Mbouo (par Bafoussam) lors du dernier conseil synodal général.

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D’ordinaire, le Conseil synodal général de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC) du mois de juillet débouche sur le mouvement des pasteurs et du personnel des œuvres. Cette année, on a dérogé à la règle et c’est une grande première dans la vie de l’EEC. Pas d’affectation, pas de mutation, pas de nomination cette année. A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle ! « Sage décision », soutient un patriarche, ancien d’église à la paroisse de Nlongkak à Yaoundé. « Elle va dans le sens de l’apaisement des esprits et elle est digne de la cause de l’unité défendue par la mission pastorale », explique-t-il. Cette affirmation rejoint le point de vue d’Henri Mbonguè, ancien d’église à la paroisse de Nkol-Ndongo II. « Le statu quo maintient tout le monde en poste, quel que soit son bord. Il va dans le sens de la recherche de la paix et de la consolidation du vivre-ensemble, souhait de chaque fidèle de l’EEC », commente-t-il.


D’aucuns estiment que le statu quo a été imposé par l’autorité administrative, mais le Révérend Philippe Nguété, SG de l’EEC se défend : « C’est une décision qui est d’abord venue de l’EEC et soutenue par la suite par l’administration. Nous l’avons réaffirmée au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Notre parole a été tenue à Mbouo ».
La rencontre du 24 au 28 juillet était loin d’être un conseil statutaire ordinaire, tant les enjeux étaient grands. Elle se tenait au moment où le procès intenté contre le bureau élu à Ngaoundéré est encore en cours au tribunal de grande instance du Wouri. Le schisme est toujours prôné par une faction des  fidèles Sawa, les cultes sont perturbés de dimanche en dimanche dans certaines paroisses et les fidèles désemparés. Le 8 août, le bureau général élu s’est réuni à Douala pour faire le point sur la situation des foyers encore embrasés.
 

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