Cameroun - Cinéma. Ecrans Noirs: le public se fait attendre

Monica NKODO | Cameroon-tribune Mercredi le 20 Juillet 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les projections ont débuté à Yaoundé dans les différentes salles depuis samedi dernier. Les cinéphiles eux tardent à les remplir.

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Se frayer un chemin dans la salle noire éclairée par la lueur provenant de l’écran. Le faire, mais sans gêner les autres spectateurs. Non attendez, quels spectateurs ? Il n’y en a pas beaucoup. Du moins, pas encore. Mais si, au premier rang, on aperçoit trois petites têtes. Dimitri, Lana et Bryan. C’est vrai, il n’est encore que 9h30 mn, et la projection quotidienne pour enfants à l’Institut français de Yaoundé (IFC) à l’occasion des Ecrans Noirs commence dans 30 minutes. Le trio attend patiemment. « Nous sommes abonnés à la médiathèque, et avant qu’elle ne s’ouvre, on s’est dit qu’on pouvait venir regarder le film. J’ai suivi à la radio que les Ecrans Noirs se déroulent en ce moment », explique le petit Dimitri.

Leur attente sera écourtée. Les responsables de la projection sont désolés d’annoncer que le film pour jeune public prévu ce matin n’est plus au programme. « Nous avons rencontré un problème technique hier, et un des films programmés la veille a été reconduit ce matin. Dès demain (Ndlr : ce mercredi), les projections pour enfants reprennent à 10h », promettent-ils. Les Ecrans Noirs battent leur plein depuis samedi dernier. La dame préposée par le festival à la vente des billets à l’entrée de l’IFC rassure à propos d’une certaine affluence pour la sélection jeunesse. « “Kirikou”, “Le crocodile du Botwanga”, ont été présentés avec un public assez consistant. Ce sont les vacances et les parents n’hésitent pas à amener leurs enfants », dit-elle. Les cinéphiles des autres tranches horaires (14h, 16h, 18h et 20h), qu’il s’agisse de l’IFC, du Centre culturel camerounais, de l’Institut Goethe ou de Sita Bella, se recrutent dans une autre catégorie.

Henri Matip est journaliste, entre autres casquettes. Lundi soir, il a regardé non sans plaisir, « Le temps des cannibales », un film allemand à l’Institut Goethe. « C’était à la fois drôle et porteur de leçons. C’est cela le cinéma. Il nous pousse à réfléchir, à faire bouger certaines choses », reconnaît le cinéphile. A cette projection, cela vaut pour la majorité des films auxquels le reporter de CT a assisté, le public est fait de membres du jury du festival, de réalisateurs invités, de quelques journalistes et de rares personnes vraiment passionnées. Les écrans s’animeront jusqu’à samedi prochain. A 1.000 F le ticket, il y a matière à se lancer…  

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