Comice agropastoral national d Ebolowa. Ebolowa : grève au chantier de construction de l’hôtel du comice à Ebolowa

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mardi le 08 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ras-le-bol s’était pour le 08 février 2011, lorsque l’un des ouvriers à reçu un autre affront d’un chinois. Tous en bloc, ils ont pris la direction des autorités de la ville pour se faire entendre.

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Ils veulent voir leurs conditions de travail améliorées. Aux dires des uns et des autres, ils sont jusqu’à ce jour sans contrat de travail, la sécurité dans le travail ils en assurent eux-mêmes. Les chinois les vendent des bottes à 5000 FCFA, les gangs à 500 FCFA et la tenue à 10000 FCFA. Pourtant, ils travaillent de 7 heures à 18 heures pour un salaire journalier qui s’élève à 1500 FCFA. Il faut travailler jusqu’à plus de 20 heures là, ils ont seulement droit à 500 FCFA de supplémentaire. Pourtant certains sont mêmes plus qualifiés que ces chinois qui leur donnent des ordres et les insultent à tous les coups.


La goutte d’eau qui a fait déborder le vase ce jour est que l’un des ouvriers a été chassé, pour n’avoir pas été là le dimanche et ceci sans autre forme de procès. Ils déplorent le manque de collaboration avec les chinois qui semblent-ils, auraient des choses à cacher dans l’évolution de ce chantier. Mballa Martin le porte parole des grévistes évoque même le manque de respect des closes contractuelles entre l’état du Cameroun et l’entreprise Zhong Bao de chine.

comice greve contestation

Car selon lui, il avait été dit que les ouvriers seront fournis localement, et les experts viendront de la chine. Or sur le terrain, on découvre le contraire des choses puisque à ce jour les ouvriers viennent même  de la chine par vague. Ce qui rend très  difficile la situation des ouvriers locaux qui se retrouvent soumis à l’achat même de ce qu’ils devraient attendre de leur employeur comme la tenue de travail pour ne citer que cet exemple.

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Soulemanou est fabricant de parpaings, il a vécu cette triste réalité au tout début du chantier a ce jour, il a fuit depuis un mois juste parce que le sac de ciment lui était payé à 650 FCFA et l’eau pour tourner son mortier il y allait puiser dans un ruisseau situé à plus de 300 mètres. Quelle pénitence.  A écouter les grévistes, les conditions de travail semblent être les plus rudes pour une très petite rémunération. Leur sortie ce jour est une interpellation aux autorités de voir ce qui se passe dans ce chantier.

 

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