L’adage populaire connu de tous à savoir l’eau c’est la vie trouve t-il encore un sens pour les populations de la ville d’Ebolowa.

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L’approvisionnement en eau potable dans la ville d’Ebolowa est assuré par la Camerounaise des eaux. Au regard de la surface couverte par le réseau, plusieurs quartiers de la ville ne sont pas desservis. Lorsqu’ils le sont, on enregistre des coupures très fréquentes dans l’approvisionnement en eau à travers le réseau de cette société distributrice. Sevrant ainsi des populations de ce précieux liquide assez régulièrement. Cette situation amène les populations à se  « débrouiller » dans les puits, et autres rivières qui les fourniront une eau plus ou moins potable. Les exposants ainsi aux maladies hydriques qui compromettront leur effort au développement.

La justification trouvée est que, la ville ne dispose pas de château d’eau, ajouté à la vétuste du réseau ou aucun investissement depuis plusieurs années n’a été fait pour l’étendre ou le soigner. Ce qui permet aux populations de juger peu satisfaisant la qualité d’eau distribuée. Conséquence, sur près de 80000 âmes que compte la ville, seul 10% seulement sont connectées au réseau de la Camerounaise Des Eaux.  L’irrégularité de l’eau à travers les robinets, pousse  certains particuliers nantis à installer dans leurs concessions, des forages pour leur usage personnel et pour un but lucratif. Là, un bidon de 20 litres est vendu à 50 FCFA et pour une population rurale paupérisée. Avec la création de la communauté urbaine, certaines actions y sont menées pour apporter un soulagement à cette pénurie d’eau. Tenez, la dernière en date a été la mise sur pied au quartier Abang à Ebolowa où vivent plus de 2500 âmes d’un système d’approvisionnement en eau par captage gravitaire. Ce mini château de 50000 litres est connecté à 20 bornes fontaines qui viennent résoudre un problème vital à ce coin de la ville. 

Cette action bien que salvatrice constitue une goutte d’eau dans un océan, car le besoin est immense il faudrait d’autres contributions des âmes bienfaitrices pour voler au secours de la ville. Certaines ONG exerçant dans le domaine de l’eau en ont mis sur pied des points d’eau aménagés dans certains quartiers, qui après leur retrait sont tombés dans l’abandon. Car les populations ne s’étant pas formées à l’appropriation et à la gestion de ce bien communautaire, conséquence pas de suivi.

Ebolowa, ville au « chimpanzé pourri » a besoin d’une action forte dans le domaine de l’alimentation en eau potable et l’assainissement, malgré l’arrivée de la société d’hygiène pour la collecte et le ramassage des ordures dans la ville, cette action demeure urbaine. Alors comment l’étendre tout au moins dans les zones semi urbaines où vivent une importante frange de personnes. Les municipalités, les ONG et les bailleurs de fonds sont appelés à contribution.

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