Cameroun - Sud. Ebolowa : Le personnel de santé du Sud à l’école de la tuberculose

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mercredi le 21 Décembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La salle de fête de la maison de la femme et de la famille d’Ebolowa a servi de cadre le 15 décembre dernier à l’atelier de renforcement des capacités du personnel des structures sanitaires de base de la région du Sud, sur le dépistage de la tuberculose.

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Pour le chef d’unité régionale de lutte contre la tuberculose Dr OSSIMA Gilles André, il a été question d’imprégner les séminaristes sur l’identification des symptômes cliniques, du suivi des patients atteints de la tuberculose et des attributions des uns et des autres à la base.

Dans un élan participatif, le chef d’unité régionale a rappelé le mode de transmission de la maladie.  Surtout par voie aérienne d’une personne malade qui tousse à une autre saine. Des facteurs favorisant le développement de la maladie au niveau communautaire  comme la pauvreté, la promiscuité, les conditions d’hygiène médiocres, le dépistage tardif des malades et le manque de connaissances sur la maladie ont été identifiés. 

D’autres facteurs tels que la malnutrition, l’alcoolisme, le diabète et l’infection à VIH /SIDA prédisposant les populations  aux attaques par le bacille de Koch ont été évoqués. Les éléments indicateurs permettant de suspecter la tuberculose à savoir, une toux répétée au moins trois semaines, la fatigue, la perte de poids, les sueurs nocturnes, les douleurs thoraciques et la présence du sang ou non dans les crachats ont été répertoriés comme éléments majeurs d’un diagnostique.

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Du mode de traitement, au mode de prévention en passant par le rôle déterminant de l’entourage du malade, les séminaristes ont acquis les éléments nécessaires devant les permettre d’être plus apte à établir un meilleur diagnostique. Pour Ngo BEHE du district de santé d’Ambam des connaissances reçues, elle se sent mieux outillée maintenant pour une meilleure prise en charge des patients.

Car il existe plusieurs types de patients, et le traitement est spécifique pour chaque cas selon un intervalle de temps bien défini. Après tout,  la seconde partie était bien réservée au schéma thérapeutique pour chaque malade jusqu’à la guérison. Ainsi on a évoqué le cas de transfert de patient qui peut permettre au malade de ne pas interrompre son traitement pour une raison comme pour une autre. Satisfaits dans l’ensemble, les séminaristes ont émis le vœu que ce genre d’atelier soit multiplié pour les permettre d’être à la page de l’évolution de la maladie.  Il faut noter qu’au Cameroun programme national de lutte contre la tuberculose vise à réduire la morbidité et la mortalité liées à la tuberculose.

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Cela passerait par le dépistage d’au moins 70% des formes contagieuses de la maladie, et la guérison d’au moins 85% des malades diagnostiqués par un traitement standardisé. La région du Sud qui oscille autour de 1100 cas diagnostiqués à un rôle important à jouer pour l’atteinte de cet objectif national.
 
 

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