Cameroun - Faits divers. Ebolowa: un voleur de moto trahi par sa chasuble

Benjamin MVOMO ESSOUMA | Cameroon-tribune Vendredi le 01 Avril 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Rémy T a été arrêté à Ebolowa, pour avoir enfilé la chasuble d’une victime d’agression.

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« C’est ma chasuble, je vous le jure, le numéro et la couleur sont les mêmes », assure Michel E., victime d’une agression vers le village Bityili, à quelques encablures de la ville d’Ebolowa.  Une agression qui s’est soldée par la perte de la moto qu’il conduisait, de la chasuble et de son porte-monnaie.

Un crime n’étant jamais parfait, les auteurs de l’agression et désormais prétendus propriétaires des biens ravis à Michel E., n’ont pas pris les précautions nécessaires pour dissimuler toutes les traces de leur coup. C’est au carrefour An 2000 à Ebolowa, que la victime aperçoit dix jours plus tard, sa chasuble.

La chance le conduira au carrefour du lac, en plein cœur du marché central de la capitale régionale du Sud. A ce niveau, son regard tombe sur un individu qui arbore toujours sa chasuble frappée du même numéro qui lui a été attribué, lors de son enregistrement auprès des responsables de leur syndicat. Le même individu enfourche en même temps sa moto.

Après des renseignements sur celui qui exploite ses biens, Michel E découvre que le sieur fait la ligne Ebolowa-Bityili, c’est-à-dire la route où il a été agressé quelques jours plutôt. Il fait immédiatement appel à un renfort, qui lui permet de mettre la main sur l’intéressé. Pris dans les mailles de la foule en furie, le présumé voleur n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention du commandant du GMI n°8.

Au poste de police, Rémy T. avoue ne pas être propriétaire de la moto, qui lui a été confiée simplement pour « attaquer », un jargon très utilisé par les motos-taximen. Il a tôt fait de conduire la police auprès du prétendu propriétaire, tous deux ont été conduits à la division régionale de la police judiciaire du Sud où les enquêtes se poursuivent. 

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