Elle a utilisé le scanneur mobile expérimental ZBV cargo, présenté hier à l’Ambassade des Etats Unis à Yaoundé par son fabricant.

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L’acquisition par le Cameroun des scanneurs  fabriqués par American science and engineering, inc. (As&E), une entreprise américaine va-t-elle révolutionner la lutte contre la contrebande et l’infiltration des terroristes et des Kamikazes dans notre pays ? C’est la question que se sont posés les experts de la gendarmerie nationale hier à l’ambassade des Etats-Unis de Yaoundé, lors de la présentation de ce matériel. Ils s’y sont rendus  afin de toucher du doigt les plus-values de la voiture cargo Zbv, qui a semé entre le mois d’Avril et Juin 2015, la panique au Port autonome de Douala, où transite 95% du commerce extérieur du Cameroun.

Au cours de ces trois mois, ce matériel de l’entreprise As&E a scanné 13067 conteneurs, très loin du record annuel de la Société générale de surveillance (Sgs). D’après le point focal de cette entreprise américaine dans notre pays, cet outil a permis de détecter plusieurs cas de fraudes douanières et de contrebandes à la grande satisfaction de  la Direction générale des Douanes. Puisque l’engorgement du port à conteneur non seulement fait perdre beaucoup d’argent à l’Etat, mais aussi oblige les commandants des bateaux à payer une pénalité de 9000 dollars par jour de retard au Pad, soit plus de 4,5 millions Fcfa.  

En effet, ce  matériel a permis à la Douane de faire en trois mois une recette de plus de 63 milliards Fcfa. Une somme supérieure de 10 milliards par rapport aux prévisions. De même, grâce à ce matériel, la Direction générale des Douanes a mis la main sur 30 tonnes de plastique non biodégradable en direction de Yaoundé au niveau Bekoko. D’après les experts, pour rendre le Port autonome de Douala compétitif à l’échelle internationale, toutes les conteneurs doivent être scannés. Au port en ce moment, on note de nombreuses failles en termes de contrôle. C’est le lieu de trafics de tous de genres. Conséquence, nos produits d’exportation vont être entièrement scannés dans d’autres ports africains plus sûrs avant leur embarcation vers l’Europe et les Etats-Unis. « Le gouvernement a autorisé qu’on aille expérimenter notre matériel au Port autonome de Douala. Il est satisfait du résultat obtenu. Nous avons fait nos propositions aux services du Premier ministère pour que le Cameroun acquiert ce type de matériel adapté à ses besoins », confie Edwin Ngumbi Nche, le directeur général du cabinet d’affaires TransAtlantic et représentant de l’entreprise américaine.

 

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