Dixiades 2016. Dixiades 2016 : Hôtesses et bénévoles menacent de bloquer la finale

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Mercredi le 14 Décembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Et pour cause, depuis le début des compétitions les promesses à eux faites, aucune n’a été remplie. Ainsi, le débrayage annoncé pour mardi dernier troisième jour des compétitions ne s’est pas exécuté et ce jour ils sont allés à la rencontre du Félix Nguelé Nguelé, gouverneur de la région du Sud.

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Nous sommes au square Paul Biya où est installé le ring de boxe pour la compétition de cette discipline. C’est le point de convergence de tous les acteurs des dixiades et autres spectateurs qui choisissent ce dernier moment de la journée  pour décompresser après une dure journée de labeur.

Pendant que le combat de Simplice  Fotsala,   porte fanion de la région du Sud se déroulait, au coin du lieu se trouvait un groupe de jeunes filles,  la cinquantaine environ celles qui étaient retenues pour servir à l’accueil des personnalités et autre service de distribution des médailles.

Des voix se levaient, « on attend notre argent, depuis samedi nous sommes manœuvrées, sans même avoir de l’eau. Voilà les dixiades qui s’achèvent déjà » s’exclamaient-elles. Il faut noter que pour la plupart, ce sont des jeunes étudiantes de la faculté des sciences juridiques de l’université de Soa antenne d’Ebolowa, qui ont laissé leurs cours en vue de gagner un petit pécule pour leur subsistance.

L’une d’elle s’est prêtée à l’explication, le contrat de base était que chaque fille aura 1000 FCFA pour son repas froid, sera transportée, un repas à la fin de la journée en plus,  aux termes des jeux une somme de 50.000 FCFA devrait être allouée à chacune d’elle.  Au vue de tout ce qui se passe, les 1000 FCFA pour chacune ne sont jamais sortis, la suspicion s’est  installée, puisque que les jeunes hôtesses ont suivi que leur dû allait être divisé.

Une dernière chance pour elles, c’est de faire entendre leurs voix  avant la fin des compétitions. Car, selon la jeune Emilia  toutes les fois qu’elles abordaient le problème de leur « motivation », les responsables les refoulaient en disant celle qui ne veut démissionne, très épeurées elles continuent à mijoter des idées miraculeuses capables de les faire voir le bout du tunnel. Elles  ont alors tiré l’expérience du cas des bénévoles qui étaient similaire, mais ceux-ci  de par leur   témérité ont  débrayé, ils ont été appelé à la caisse où chacun a pu avoir 15.000 FCFA hier matin. 

Là, le nombre prévisionnel était de 180 bénévoles, ce nombre apparemment a évolué à la hausse, selon notre informateur  s’était déjà une affaire de protégés. On voit donc naître une catégorie de bénévoles appelés VIP, ceux-ci sont dans les hôtels, et une autre dénommée manœuvres, c’est bien celle-ci  qui est appelée à arriver dès 7 heures et a rentrer après la fermeture de tous les ateliers. De la somme totale, il reste à percevoir 15.000 FCFA à la fin des jeux à en croire à nos bénévoles. Une situation que les uns et les autres redoutent et veulent alors voir clair.  Ainsi, la cinquantaine des hôtesses en  délégation sont allés signifier leur désagrément à Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud. Ce dernier à en croire aux concernées est  resté silencieux face à leurs  revendications.

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Ces hôtesses ont alors été renvoyées vers le comité national olympique et sportif, où elles n’ont pas trouvé un interlocuteur. Pour l’heure, c’est un choc psychologique pour ces jeunes étudiantes, et dont le regret d’avoir été actrices dans ces jeux d’Ebolowa. Présentement, elles ne sont fixées sur rien, leur soutien actuel reste tout simplement la magnanimité d’Hamad Kalkaba Malboum. Il faut retenir que les jeux d’Ebolowa avait une particularité, celle de tout improviser, ne rien dire sur l’organisation, une espèce de mutisme en somme.

Tenez pour exemple, la construction engagée de la série de toilettes avant le début des dixiades, n’a pas pu être achevée. Imaginez  un seul instant comment les athlètes se soulageaient, pour certains ils faisaient recours aux  puits des quartiers  et ne se lavaient que dans la nuit. Nous croisons juste les doigts pour que la situation de nos hôtesses puisse trouver un écho favorable auprès de ceux qui sont allés les chercher dans leurs domiciles.
 

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