Dixiades 2016. Dixiades 2016: La vie au sein d’une délégation pendant les dixiades.

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Mercredi le 14 Décembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ce qui nous a permis d’entrée à ce troisième jour des compétitions dans ce qu’on peut appeler « base vie » de la délégation du Sud-ouest à ces jeux nationaux d’Ebolowa.

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 Logée dans l’enceinte du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa, comme toutes les autres délégations, celle du Sud-ouest aussi  n’a pas reçu un traitement de faveur. Selon Alex Tedjougong étudiant à la faculté des sciences option géologie à l’université de Buea, handballeur, les choses ne sont pas faciles ici. Les conditions d’hébergement et surtout de la restauration.

Nous sommes logés dans les salles des classe, il ya un dortoir pour hommes et un autre pour les femmes. A notre arrivée, on nous a remis quelques matelas à la délégation du Sud-ouest, ceux-ci étaient insuffisants, les encadreurs ont demandé de servir d’abord les filles.

dixiades_2016_dortoir_pour_homme_sud-ouest

Le reste des matelas a été complété vers 2 heures du matin, pendant ce temps nous gérions cette attente en faisant des petits tours dans ce campus. Vous pouvez bien comprendre facilement que le repas de ce jour, nous l’avons consommé le samedi, pour dire nous étions obligés chacun de voler de ses propres ailles pour mettre quelque chose sous la dent. 

Au deuxième jour de la compétition, on a remis  à chacun de nous  5000 FCFA pour le repas froid et depuis, rien d’autres. C’est avec cet argent que nous devons nous ravitailler en eau, puisque l’eau des robinets ne parait pas très rassurante ici car, très colorée.

Au niveau de la restauration, c’est également  un  problème de ce côté, on a droit à un petit déjeuner composé d’un bout de pain parfois pas tartiné et d’une tasse de lait. C’est aujourd’hui que nous avons gouté aux omelettes.

Le repas du soir commence sur 18 heures, après le retour des compétitions, il est presqu’insignifiant pour des gens qui passent une journée dans les aires de jeux. A  cet effet, on est obligé d’utilisé nos réserves pour essayer de tenir un peu le cap. 

dixiades_2016_cuisine_sud-ouest

Le problème de transport lui, il reste entier, il n’y a pas un moyen de déplacement propre pour une délégation, c’est à l’approche des heures de compétition que nos responsables commencent à appeler pour qu’on apprête un car pour la délégation, ce qui n’est pas toujours évident. On est alors obligé d’anticiper en empruntant les motos, avec nos propres moyens.

Nous sommes dans les salles de classe, c’est largement ouvert ce qui nous expose aux moustiques, on est sans moustiquaires sans draps. Certains de nos camarades n’arrivent pas encore à s’adapter aux types de latrines qui existent dans notre camp.

Vous comprenez que c’est bien difficile pour les compétiteurs, ça joue dans l’équilibre de l’athlète.  Pour le niveau de la compétition, c’est la performance qui est recherchée, de ce côté il n’y a pas beaucoup de choses à redire en dehors de l’arbitrage qui parfois est tatillonne.  Pour les dixiades avenirs, que l’accent soit mis dans l’hébergement, la restauration, je pense pour moi que le reste ira mieux.

Voici les sites retenus pour l’hébergement des athlètes, le lycée classique, le collège régional d’agriculture, Don Bosco, l’école publique de Mekalat, l’Enieg, et l’antenne de l’université de Yaoundé II, ce qui laissait déjà présager les conditions de vie pas douillette pour les athlètes. Comment comprendre alors qu’une compétition qui se prépare pendant deux années, puisse  connaitre des blocages sur les détails. Avec l’arrivée des délégations étrangères, l’idéal serait de repenser à ces jeux qui pourtant présentent une plate-forme propice pour la détection des talents.
 

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