Cameroun - Communication. Diversité et polémiques à la Une de la presse camerounaise

APA Lundi le 23 Novembre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les sujets abordés par les journaux camerounais parus lundi avaient une forte teneur de mal-gouvernance et de polémiques politiciennes.

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Sur 4 colonnes en couverture, The Guardian Post se fait l'écho d'une pétition adressée au président Biya par une majorité de maires du pays exigeant le paiement de salaires soit calculé à partir de 2013 faute de quoi ces élus municipaux, qui se recrutent en grande parties dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), menacent de terrasser le régime aux futures élections sénatoriales.

Cette publication, qui reste dubitative quant à l'aboutissement heureux de cette requête en forme de chantage, rappelle cependant que c'est depuis la mi-septembre que le chef de l'Etat a signé un décret octroyant un salaire ainsi que divers avantages aux élus municipaux.

C'est pourtant à chacun de ces mêmes maires, ceux du septentrion en particulier, constate L'œil du Sahel, que le gouverneur de la région du Nord, Jean Edi'i Abate, exige le paiement d'une cotisation de l'ordre de 400 millions FCFA représentant l'effort de guerre contre la secte islamiste Boko Haram.

Ça tombe mal, analyse le bihebdomadaire régional qui invoque un acte de provocation à l'endroit d'élus depuis lors «toutes griffes dehors».

A propos de Boko Haram, Le Jour affirme, sur la base de propos du procureur général près la cour d'appel de l'Extrême-Nord, que 700 jihadistes sont actuellement emprisonnés dans le chef-lieu de la région, Maroua0

Toute chose qui n'a pas empêché, constate Mutations, que 4 kamikazes se fassent encore exploser pendant le week-end à Fotokol «régulièrement visée par les attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest».

«Mis en échec par l'armée nigériane dans l'Etat de Borno depuis l'arrivée au pouvoir du président Buhari, le groupe qui a fait allégeance à l'Etat islamique privilégie désormais des actions de type asymétrique qu'affrontent, avec de succès probants sur le terrain, les forces de défense et de sécurité avec l'aide des comités de vigilance.»

En terme de riposte contre l'agresseur, Emergence dénonce ce qu'il considère comme une «injustice» entretenue par les Nations Unies.

En effet, alors que la Force multinationale mixte est depuis des lustres en attente d'une résolution onusienne contre Boko Haram, la France, qui a connu des attentats terroristes il y a une dizaine de jours seulement, n'a pas attendu une semaine pour voir l'ONU se presser à son chevet.

«On comprend dès lors que les Etats ne se valent pas», souffle le quotidien à capitaux privés.

Sur le grill de l'hebdomadaire Sans Détour c'est le directeur général de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL, société publique), David Nkoto Emane, qui est dénoncé au Tribunal criminel spécial (TCS) par un ancien cadre de la maison pour le cumul d'endettements sur fond de prévarication d'un montant de 600 millions FCFA.

«Au rang de ces frasques, l'arnaque qui a permis la génération d'une dette abyssale de près de 300 milliards FCFA, ou la dilapidation des centaines de milliards de FCFA dans le déploiement d'un réseau filaire et/ou de câbles sous-marins n'offrant aucune garantie de pérennité.»

En couverture du Quotidien de l'Economie, c'est le Premier ministre Philemon Yang qui opère un étonnant rétropédalage en révisant à la baisse le projet de budget de l'Etat pour 2016 : 4234 milliards FCFA, en lieu et place des 4249,8 milliards FCFA annoncés en Conseil de cabinet voici trois semaines, en augmentation de 13,02% en valeur relative par rapport à 2015.

«Toutefois, renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, le gouvernement tient à préciser que la hausse observée n'est qu'apparente dans la mesure où les ressources au financement du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance ont été intégrées dans le budget de l'Etat pour l'exercice 2016. Dans la réalité, les recettes propres de l'Etat pour l'exercice 2016 enregistrent une forte baisse par rapport au budget 2015, du fait notamment de la chute des recettes pétrolières.»

Dans la répartition de l'enveloppe et par ordre d'importance, étaye Mutations, les Travaux publics, les Enseignements secondaires, la Santé, la Défense, l'Eau et l'Energie se taillent la part du lion.
 

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