Cameroun - Economie. Dialogue public-privé: les hommes d’affaires envisagent l’avenir à Douala

Blaise-Pascal Dassié | Le Messager Vendredi le 22 Février 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La 4è session du Cameroon business forum (CBF) s’est tenue hier jeudi 21 février 2013 à Douala.

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C’est sur le thème «Gouvernance économique et entreprenariat » que la quatrième session du forum Cbf, mécanisme de dialogue public-privé, mis en place pour remplacer le comité interministériel Elargi au secteur privé (Ciesp), dans le but d’appuyer le gouvernement dans l’accomplissement de ses efforts pour soutenir la croissance à travers l’amélioration du climat des affaires et la dynamisation du secteur privé s’est tenue, hier jeudi 21 février 2013 à Douala. Thème qui s’inscrit dans une nouvelle approche adossée sur le concept de la gouvernance économique, qui au travers des valeurs qu’il véhicule, apparaît aujourd’hui comme indispensable pour asseoir un climat de confiance propice à la fois au dialogue et à l’investissement. Placé sous la présidence du premier ministre, cette plate-forme annuelle constitue l’instance suprême d’arbitrage et de validation des travaux du Cbf.

Suffisant pour comprendre la forte participation des représentants publics et parapublics ( membres du gouvernement et directeurs généraux), du secteur privé et de la société civile (Chambres consulaires, groupements socio-professionnels, syndicats et des partenaires au développement (institutions multilatérales et agences de coopération bilatérales). Insistant sur les missions du Cbf, Philémon Yang affirme que le gouvernement déterminé à poursuivre la lutte contre la corruption sur toutes ses coutures est très attentif à ce que peuvent apporter le bureau international du travail (Bit)…et la banque mondiale. « Les différente reformes engagées, dit-il, ne peuvent être efficaces sans une approche opérationnelle ». Avant de prescrire l’application des 4 principes de la bonne gouvernance : transparence, équité, responsabilité et intégrité.


Bilan

Faisant le bilan du travail accompli, entièrement ou partiellement, eu égard aux objectifs fixés, le premier ministre note un relatif frémissement dans le processus de mise en place des réformes. Et d’expliquer pour appuyer son propos que sur les 40 recommandations adoptées en 2012, 14 ont été exécutées, soit un taux de 70%. Contrairement à 2011 où un taux de 73 % avait été enregistré. Toutefois, le secteur privé camerounais a semblé se réjouir du bilan des deux premières sessions du Cbf : «En 2009, une convention avait été signée entre le gouvernement et le secteur privé. Au cours de notre première session, l'on avait formulé 38 recommandations pour alléger le secteur de l'entrepreneuriat au Cameroun, à la deuxième, 48 autres avaient été émises et 35 de celles-ci ont été exécutées. Soit à peu près 75 % de réalisations. C'est ce qui a permis au Cameroun de gagner 12 places dans le milieu business du monde», se réjouit le secteur privé. Qui nuance : «les avancées enregistrées sont considérables mais restent encore très insuffisantes pour lever tous les obstacles à l'investissement et au développement de l'entrepreneuriat au Cameroun. Selon nos récriminations, il faut faire des idéaux une réalité».

Depuis 2006 le gouvernement camerounais s'est engagé à améliorer le climat des investissements afin d'insuffler une dynamique appropriée au secteur productif et à l'initiative privée en vue d'une meilleure compétitivité. C'est ainsi qu’il reçoit les propositions d'amélioration venant des hommes d'affaires. Au cours de cette quatrième session du Cbf, des axes de recommandations concernant entre autres l'amélioration du règlement des litiges commerciaux…et la facilitation des formalités de création d'entreprises ont été formulées. Lesquels permettront de préparer un projet de loi à soumettre à l’Assemblée nationale au cours de la session parlementaire de mars prochain tel qu’annoncé par Paul Biya au forum économique France-Cameroun du 31 janvier 2013. La loi qui y résultera, affirme-t-on, permettrait de codifier…de normaliser les relations entre le monde des affaires et l’administration.

 

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