Lutte contre Boko Haram. Des villages se vident à causes des prises d'otages au Cameroun

APA Vendredi le 08 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA-Yaoundé (Cameroun) - Des centaines de personnes ont abandonné leurs villages dans la région de l’Adamaoua au Nord du Cameroun à cause de la multiplication des prises d’otages attribués à de redoutables malfrats appelés « les coupeurs de routes » a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

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Selon des sources sécuritaires, 7 personnes ont été enlevées depuis le début de cette année et emmenées vers des destinations inconnues.

Leurs ravisseurs exigeraient d'importantes sommes d'argent pour les libérer, d'autant que parmi les personnes enlevées, il y a un proche parent d'un richissime industriel installé dans la ville de Ngaoundéré, la capitale régionale de l'Adamaoua.

Une situation qui pousse des habitants à quitter leurs villages, c'est le cas de la localité de Nyambaka dans le département de Mayo-Banyo, où plusieurs personnes ont fui leurs domiciles, victimes des attaques des « bandes armées », qui sèment la terreur et la désolation.

« J'ai décidé de fuir mon village parce que nous étions régulièrement menacé par des malfrats. Non seulement ils pillent nos maisons, nos plantations et notre bétail, mais en plus, ils procèdent aux enlèvements des riverains pour ensuite exiger des fortes sommes d'argent comme rançon », s'est indigné Bouba Ngniman de la localité de Bankim.

D'après des témoignages, 76 personnes ont été enlevées ces six derniers mois dans la région de l'Adamaoua, frontalière de la Centrafrique et du Nigeria.

Contrairement à la région de l'Extrême-nord en butte aux incursions de la secte terroriste nigériane Boko Haram à l'origine des prises d'otages, des rapts opérés dans la région de l'Adamaoua sont attribués aux bandits de grand chemin, les « coupeurs de routes ».

Les autorités qui sont au « courant de ce phénomène » ont annoncé l'intensification des contrôles, bien que convaincues que « certains de ces actes sont criminels sont commis avec la bénédiction des riverains ».
 

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