Cameroun - Santé. Des vermifuges et du paracétamol retirés du marché

Elise ZIEMINE | Cameroon-Tribune Lundi le 12 Décembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les spécialités concernées, destinées aux enfants, sont fabriquées par les laboratoires belges Exphar.

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C’est terminé. La prescription et l’utilisation du Mebendazole, du Métronidazole et du paracétamol pour enfant, des Laboratoires belges Exphar S.A sont désormais interdites.

Les produits de cette firme n’ont plus droit de cité sur toute l’étendue du territoire camerounais. La décision est du ministre de la Santé publique. Dans un communiqué signé le 5 décembre dernier, André Mama Fouda porte à la connaissance du public et des professionnels de la santé que : « ces laboratoires ont décidé pour des raisons de politique de production, de suspendre la fabrication de leur gamme Progen. Par conséquent, ces spécialités sont retirées du marché camerounais et ne doivent plus être prescrites. »

De source proche du Minsanté, il n’y a point de raisons de paniquer, ou de penser qu’il n’existe plus de vermifuges ou du paracétamol pour enfant à portée de main, comme beaucoup l’ont pensé à la suite du communiqué. Ces médicaments luttant contre les maux de ventre et le paludisme simple chez les tout-petits, seront toujours sur le marché. Mais cette fois, ils seront produits par d’autres laboratoires. L’interdiction de prescription et d’utilisation ne concerne que ceux fabriqués par Exphar. La direction de la pharmacie et du médicament indique d’ailleurs que le Mebendazole et le Metronidazole sont fabriqués par plusieurs autres officines. Ils continueront d’être vendus sur toute l’étendue du territoire national. Tout comme le sera également le paracétamol destiné aux enfants et même aux adultes.
Et au sujet des spécialités interdites, le ministère de la Santé publique se veut rassurant.

« Ces produits ne souffrent d’aucun problème de qualité. Tous ceux qui les possèdent encore ne doivent pas avoir peur de les utiliser. Ce n’est pas parce qu’ils représentaient un danger pour les populations que cette décision a été prise. » L’entreprise, explique notre source, « a juste informé le Cameroun comme cela s’est toujours fait, disant qu’elle mettait fin à la fabrication d’une de leur gamme et qu’elle ne souhaitait plus renouveler l’autorisation de mise sur le marché camerounais de leurs produits.»

 

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