Emeutes Bamenda. Des mesures sécuritaires prises pour permettre la reprise des cours dans les zones anglophones du Cameroun

Investir au Cameroun Lundi le 23 Janvier 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Suite aux violences subies par certains élèves et établissements scolaires dans les régions anglophones du Cameroun dans la semaine du 9 janvier 2017, parce qu’ayant bravé un mort d’ordre d’un consortium de syndicats d’enseignants et avocats prônant les « villes mortes », le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a publié un communiqué daté du 22 janvier 2017 selon lequel des dispositions prises par l’Etat pour assurer la sécurité des campus, cité universitaires, divers lieux publics et quartiers concernés.

ADS


« L’Etat a pris ses responsabilités : les parents, enseignants, étudiants et personnel d’appui n’ont rien, à craindre. La paix, l’ordre et la sécurité prévalent dans les deux régions, comme sur l’ensemble du territoire », écrit M. Fame Ndongo.

Il indique que les gouverneurs des régions-du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les pro-Chancellor et vice-Chancellor des universités de Buea et Bamenda n’ont ménagé aucun effort pour que la reprise des cours soit effective dès ce lundi 23 janvier 2017, dans la sérénité, la confiance mutuelle et la tranquillité.

Dans la même veine, le Minesup demande de faire prévaloir le droit à l’éducation, inhérent à la constitution, et « de ne pas céder aux manœuvres répréhensibles qui relèvent de la guerre psychologique ourdie par une infirme minorité de citoyens qui rêvent de prendre en otage le sous-système éducatif anglophone, pour des objectifs politiques anticonstitutionnels ».

C’est depuis le mois d’octobre 2016 que les cours sont suspendus dans les régions anglophones du Cameroun. La situation est similaire dans les palais de justice à cause d’un mot d’ordre de grève illimitée des avocats.

Les revendications de ces deux corporations portaient, au départ, sur la prise en compte de la culture anglophone (Common Law) dans les outils de travail dans le domaine de la Justice et l’élaboration d’instruments pédagogiques spécifiques au système anglo-saxon.

Après près de trois mois de négociations avec le gouvernement, les mouvements syndicaux se sont radicalisés et exigent désormais le retour au fédéralisme ou la sécession des régions anglophones. Ceux qui ne respectent pas les « villes mortes » sont physiquement agressés par les sécessionnistes.

Sylvain Andzongo
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS