UK. Des députés britanniques critiquent la politique militaire du gouvernement

xinhua Jeudi le 09 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
LONDRES, 8 février (Xinhua) -- Un rapport de députés britanniques a critiqué la politique militaire du gouvernement et son financement, soulevant l'objection que l'armée britannique n'avait peut-être pas les moyens financiers pour satisfaire les ambitions du gouvernement sur son avenir.

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Ces critiques figurent dans un rapport sur la guerre en Libye, où la Grande-Bretagne, aux côtés d'autres puissances occidentales membres de l'OTAN ou non et de certains pays de la région, sont intervenus dans les conflits qui ont coûté la vie au dirigeant libyen d'alors, feu Mouammar Kadhafi.

Le gouvernement a présenté son Plan révisé de sécurité et de défense stratégique (SDSR) pour l'armée à l'automne 2010.

Selon les députés, l'opération libyenne avait été "menée avant la mise en oeuvre de bon nombre des décisions du SDSR sur les réductions de capacités".

"Nous pensons que le gouvernement connaîtra des difficultés considérablement plus grandes si une opération d'une ampleur similaire est nécessaire à l'avenir, et qu'il doit être préparé à certaines décisions difficiles pour définir des priorités", ont- ils souligné.

Le rapport indique que l'opération en Libye a "soulevé des questions importantes sur l'étendue des capacités du contingent national du Royaume-Uni. Nous appelons le gouvernement à réévaluer les capacités du Royaume-Uni pour faire face à des menaces concurrentes".

Les députés ont entendu les témoignages de responsables militaires, y compris des officiers de la Royal Navy et de la Royal Air Force, qui leur ont révélé que l'opération en Libye avait considérablement altéré le déploiement de leurs actifs militaires, et que dans certains cas des engagements militaires en cours avaient dû être abandonnés. Le rapport indique que l'OTAN devrait faire une priorité de l'examen de cette "dépendance excessive sur les capacités et actifs des États-Unis".

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