Lions indomptables. Derniers hommages pour Louis Paul Mfédé

Josiane R. MATIA | Cameroon Tribune Jeudi le 11 Juillet 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ancien Lion, décédé le 10 juin dernier, sera enterré ce week-end dans la Lékié. D’abord une levée de corps à midi à l’Hôpital général de Yaoundé.

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Ensuite, une messe à la cathédrale Notre-Dame-des-victoires avant la grande veillée au quartier Etetak. Louis Paul Mfédé entamera définitivement son dernier voyage ce jeudi. Une façon irrémédiable d’accepter que le Lion indomptable est bel et bien parti. Certains n’y croyaient toujours pas, malgré l’annonce ce fameux 10 juin 2013, de son décès. Infection pulmonaire, selon les médecins. L’homme ne se portait pas bien depuis quelque temps, selon sa famille. Alors que personne ne s’y attendait. D’ailleurs, les témoignages de ses anciens coéquipiers prouvent à quel point le choc est rude. Louis Paul Mfédé n’avait que 52 ans. Un âge où on se permet encore de rêver, de faire des projets.

Les hommages affluent. Car celui qu’on surnommait Féfé a participé à l’écriture des plus belles pages du football camerounais aux côtés de Thomas Nkono, Emmanuel Kunde, Théophile Abéga, Roger Milla, Joseph Antoine Bell. Il aura ainsi fait partie de la cuvée qui fera du Cameroun une nation de football respectée et crainte, notamment en 1990 en Italie. Mais la carrière de l’homme au pied gauche magique ne se limite pas à ses campagnes lors des Mondiaux 90 et 94. Avec le Canon de Yaoundé, il a remporté des titres de champion du Cameroun. Professionnel au Stade Rennais (France) entre 1982 et 1987, le milieu de terrain revient l’année suivante au Canon. Cette même année-là où, avec les Lions indomptables, il gagne la Can marocaine. On ne retiendra pas son passage dans le modeste club espagnol de Figueres au milieu des années 90.

Mais comme certains de ses coéquipiers, la reconversion va se jouer sur les bancs. Avec plus ou moins de réussite. Après une expérience en Indonésie, il sera notamment l’entraîneur de Panthère du Ndé avant de retrouver le Canon de son cœur l’an dernier. Une expérience qui fera long feu. Il était sans club au moment de son décès. Certains, comme Ernest Ebongue, estiment qu’il méritait une reconnaissance à la hauteur de sa carrière. Tous ceux qui ont décidé d’accompagner Féfé à sa dernière demeure, à Nkol-kossé par Monatélé, s’attèleront certainement à lui rendre un hommage à la dimension de l’homme et du joueur.

 

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