Syrie. Damas promet des "surprises" en cas d'agression

Ria Novosti Mardi le 27 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les autorités syriennes disposent de moyens de défense susceptibles de "surprendre" le monde entier, a déclaré mardi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, cité par les médias internationaux.

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"Il ne sera pas facile d'envahir la Syrie. Nous disposons de moyens de défense susceptibles de "surprendre" tout le monde", a prévenu le ministre.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

Le chef de la diplomatie britannique William Hague a même déclaré lundi qu'une réponse militaire internationale à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie serait possible même sans le soutien unanime des membres du Conseil de sécurité de l'Onu.

Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.


 

Syrie: la Russie évacue 90 citoyens russes et de la CEI

Environ 90 citoyens russes et de la CEI ont quitté mardi la ville syrienne de Lattaquié à bord d'un avion du ministère russe des Situations d'urgence, a annoncé à Moscou la porte-parole du ministère Irina Rossious.

"Un avion du ministère russe des Situations d'urgence, qui a acheminé mardi près de 20 tonnes d'aide humanitaire, a décollé de Lattaquié. Il emporte 89 personnes dont 75 Russes ayant souhaité quitter la Syrie", a indiqué Mme Rossious.

L'avion se posera à l'aéroport international Domodedovo de Moscou vers 22h30 heure locale.

 



Syrie: la position de Moscou redonne du courage aux Syriens (Damas)


Damas et Moscou coordonnent quotidiennement leurs efforts tendant à régler le conflit syrien, et la position de la Russie redonne de la fermeté à Damas, a déclaré mardi devant les journalistes au Caire le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.

"La Russie ne tourne pas le dos à la Syrie. Nos relations ne cessent de se développer dans tous les domaines, et nous la remercions pour son soutien à la Syrie qui protège finalement non seulement la Syrie, mais aussi la Russie elle-même", a indiqué le ministre.

Et d'ajouter que la concertation au niveau politique entre Moscou et Damas s'effectuait pratiquement chaque jour.

"La position de la Russie redonne du courage au peuple syrien dans sa résistance", a souligné M.Mouallem.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré toutefois lundi que la Russie n'entendait faire la guerre à personne même en cas d'une intervention militaire extérieure dans le conflit syrien.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

Le chef de la diplomatie britannique William Hague a même déclaré lundi qu'une réponse militaire internationale à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie serait possible même sans le soutien unanime des membres du Conseil de sécurité de l'Onu.

Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.

 


Syrie: le parlement britannique convoqué jeudi (TV)

Le premier ministre britannique David Cameron convoque jeudi la Chambre des Communes du parlement pour une réunion d'urgence sur la situation en Syrie, rapporte mardi la chaîne de télévision Sky News.

"Le président de la Chambre des Communes approuve ma demande de rappeler le parlement jeudi. Il y aura une motion claire du gouvernement et un vote sur la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l'arme chimique" en Syrie, a indiqué le chef du gouvernement britannique sur son compte Twitter.

Il s'agit d'un rappel anticipé du parlement britannique, qui devait initialement faire sa rentrée lundi 2 septembre.

Les Occidentaux réfléchissent à une action militaire contre Damas à la suite de l'attaque chimique présumée le 21 août dont ils tiennent le régime de Bachar el-Assad pour responsable.

Le porte-parole de M.Cameron a indiqué mardi que l'armée britannique se préparait à l'éventualité d'une action militaire, tout en assurant qu'"aucune décision n'a encore été prise" sur la forme que pourrait prendre la réponse.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

Le chef de la diplomatie britannique William Hague a même déclaré lundi qu'une réponse militaire internationale à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie serait possible même sans le soutien unanime des membres du Conseil de sécurité de l'Onu.

Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.


 

Damas poursuivra la lutte contre les insurgés

Les autorités syriennes poursuivront la lutte contre l'opposition armée même en cas d'intervention militaire, a déclaré mardi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem lors d'une conférence de presse.


"Nous nous défendrons par tous les moyens accessibles", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne.
 


Syrie/armes chimiques: Damas accuse les mercenaires étrangers


Des mercenaires étrangers combattant dans les rangs de l'opposition anti-Assad sont à l'origine des récentes attaques chimiques perpétrées en Syrie, a déclaré mardi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

"Les autorités syriennes reportent la responsabilité de l'emploi d'armes chimiques sur les mercenaires étrangers combattant aux côtés de l'opposition", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne lors d'une conférence de presse.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

Par la suite, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.  
 



Syrie: Blair appelle à une intervention militaire


L'ancien premier ministre britannique Tony Blair a appelé mardi le gouvernement du Royaume-Uni à "prendre le parti" de l'opposition syrienne et à recourir à la force pour régler le conflit en Syrie, écrit le Daily Mail.

"Il est temps d'épouser la cause des gens qui souhaitent la même chose que nous, qui admirent notre société malgré toutes ses lacunes, qui savent qu'ils ne doivent pas choisir entre la tyrannie et la théocratie", a déclaré M.Blair, cité par le quotidien.

Par ailleurs, l'ex-premier ministre a comparé l'usage présumé d'armes chimiques contre la population civile (en Syrie, ndlr) avec "les jours les plus sinistres du régime de Saddam Hussein" en Irak. Cette déclaration de M.Blair a été publiée dans le Times.

M.Blair occupait le poste de premier ministre britannique en 2003  quand son gouvernement a soutenu l'invasion de l'Irak sous l'égide des Etats-Unis. Le principal argument de l'entrée de Londres dans la guerre était d'empêcher la mise au point par l'Irak d'armes de destruction massives et des informations sur l'usage d'armes chimiques par le régime Hussein contre ses propres citoyens.

Par la suite, M.Blair a été soumis à une critique virulente par les médias et l'opposition pour avoir entraîné la Grande-Bretagne dans un long conflit sanglant. L'ex-premier ministre a déclaré ne pas regretter sa décision.

Plus tôt, le chef de la diplomatie britannique William Hague a déclaré à la BBC qu'une réponse militaire internationale à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie serait possible même sans le soutien unanime des membres du Conseil de sécurité de l'Onu.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Par la suite, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.


Syrie/attaque chimique: des échantillons envoyés en Jordanie

Des médecins syriens ont envoyé clandestinement en Jordanie des éléments biologiques prélevés sur les victimes d'une attaque chimique présumée perpétrée près de Damas, rapporte mardi la radio française Europe 1.


Selon la radio, il s'agit d'échantillons de sang, d'urine et de cheveux qui seront étudiés dans un laboratoire français.

La semaine dernière, le journal britannique Guardian a fait savoir qu'au moins trois victimes de l'attaque chimique avaient été transférées en Jordanie. Selon le quotidien, des experts devront récupérer sur eux des échantillons de sang afin d'établir la nature des matières toxiques employées dans l'attaque.

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Par la suite, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.

Lundi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que l'utilisation d'armes chimiques près de Damas était "indéniable". A l'heure actuelle, des experts de l'Onu recueillent des échantillons sur le site de l'attaque présumée, dans la banlieue sud-ouest de Damas.


Syrie: Russie et Etats-Unis doivent coordonner leurs actions (Moscou)

La Russie et les Etats-Unis doivent plus que jamais coordonner leurs actions sur fond d'évolution dramatique de la situation en Syrie, a déclaré mardi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.

"Vu l'aggravation dramatique de la situation autour de la Syrie, Moscou souligne l'importance d'efforts communs de la Russie et des Etats-Unis ainsi que de la communauté internationale pour assurer une solution pacifique à la crise syrienne en s'appuyant sur le communiqué de Genève du 30 juin 2012", stipule un communiqué de la diplomatie russe.
 


Syrie: le report de la rencontre Russie-USA encourage l'opposition (Moscou)

Le report de la rencontre russo-américaine sur la préparation de la conférence internationale sur la Syrie encourage l'opposition armée syrienne qui aspire à une intervention militaire étrangère, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"La décision des Etats-Unis d'ajourner la rencontre de La Haye encourage l'opposition syrienne à réclamer de façon inflexible une intervention militaire étrangère", alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait antérieurement déclaré que Washington était toujours attaché à un règlement politique de la crise en Syrie, a indiqué M.Loukachevitch dans un communiqué.

La rencontre russo-américaine devait avoir lieu le 28 août à la Haye. Selon les médias, la Maison Blanche a décidé de la remettre à plus tard pendant que Washington continue d'évaluer l'emploi présumé d'armes chimiques en Syrie.
 



Syrie: le Congrès US veut des consultations avec Obama

Le Congrès américain juge indispensable de discuter avec le président Obama des éventuelles actions à entreprendre à l'égard de la Syrie, a déclaré mardi aux journalistes le président de la chambre des représentants, John Boehner.

"Le président doit rendre publique et expliquer nettement sa décision car elle serait lourde de conséquences et demanderait d'importants moyens", a précisé le responsable républicain.

Compte tenu de ses obligations concrètes, le commandant en chef des armées est obligé de mener des consultations au Congrès sur d'éventuelles démarches en Syrie. Il est nécessaire de les organiser avant qu'une intervention militaire ait lieu, selon John Boehner.

La semaine dernière, plusieurs médias ont affirmé que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts.

Par la suite, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.
 


Syrie: Moscou envoie un avion d'aide humanitaire

La Russie a dépêché en Syrie un avion transportant 20 tonnes d'aide humanitaire, a fait savoir mardi une porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence (MSU).

"Un avion Iliouchine Il-76 avec à son bord 20 tonnes de fret humanitaire a décollé de l'aérodrome de Ramenskoïe dans la banlieue de Moscou", a indiqué la porte-parole.

"A son retour, l'avion ramènera à Moscou des ressortissants russes et d'autres pays de la Communauté des Etats indépendants désireux de quitter la Syrie. Au total, près de 180 personnes, dont plus de 100 Russes, devraient quitter le pays mardi", a-t-elle poursuivi.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Selon les estimations de l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 70.000 morts dans le pays. Les autorités affirment faire face à des rebelles lourdement armés et soutenus par les pays occidentaux et certains régimes arabes.

 


 

Les conséquences imprévisibles d'une intervention en Syrie

Les exercices antiterroristes russo-américains Vigilant Eagle-2013 ont commencé hier, écrit mardi 27 août le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Cela fait quatre ans que l'armée de l'air russe et le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord organisent ce genre de manœuvres, depuis le redémarrage des relations entre Moscou et Washington. Cette année, les exercices se déroulent dans un contexte de détérioration des contacts entre les deux pays et de complications éventuelles en raison de la préparation du Pentagone pour une guerre contre le régime de Bachar al-Assad en Syrie.

En cas d’intervention armée contre Damas, les militaires russes et américains pourraient être entraînés dans une confrontation au Moyen-Orient. Mais l'affaire n'ira probablement pas jusqu'à une confrontation armée. Coïncidence ou pas, Moscou a retiré son groupe naval de la Méditerranée.

Il y a seulement six mois, la Russie avait pourtant annoncé que les navires russes resteraient en permanence dans cette région afin de protéger les intérêts géopolitiques du pays. En juillet 2013, des navires russes avaient rejoint leur base dans la flotte du Nord et de la mer Baltique.

Et le vaisseau amiral de la flotte de la mer Noire, le croiseur Moscou et ses navires logistiques est actuellement aux larges de l'Amérique latine.

Pendant ce temps les Etats-Unis augmentent significativement leur présence navale dans l'éventuelle zone de conflit. Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, qui a annoncé que le Pentagone était prêt à intervenir en Syrie, a refusé d'entrer dans le détail des scénarios envisageables. Le groupe aéronaval sous le commandement du porte-avions Nimitz, stationné à proximité de l'éventuel théâtre des opérations, sera prochainement rejoint par le porte-avions Harry S. Truman accompagné de deux croiseurs lance-missiles et deux destroyers. Le destroyer Mahan, dont le mandat dans la région a pris fin, ne rentrera pas à sa base et restera dans la zone.

La concentration des forces navales américaines en Méditerranée et l’éventuel renfort des navires français et britanniques montrent qu’un scénario militaire "lybien" se prépare. L'instauration d'une zone d'exclusion aérienne dans la zone de conflit, exigée par l'Onu, s'était transformée en bombardements des sites où le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était susceptible de se cacher. Et l'aide humanitaire au profit de l'opposition était en réalité une fourniture d'armes aux rebelles. Le président Barack Obama semble être prêt à lancer une opération en Syrie après une simple approbation formelle de l'Onu.

Il se pourrait que la marine russe apporte son soutien à la Syrie. Evidemment, elle ne s'impliquera pas dans les opérations militaires mais un soutien militaro-technique et moral est probable. Il est à espérer que l'absence de navires russes en Méditerranée soit un phénomène temporaire.

Selon les informations officielles, Moscou a réussi à armer les forces syriennes de systèmes modernes de défense antiaérienne à courte et moyenne portée. Leur utilisation provoquerait des pertes dans le camp des Américains et leurs alliés en cas d'attaque aérienne contre la Syrie.

Les activités militaires pourraient également se propager dans les pays voisins, y compris Israël. "Les conséquences des attaques seraient imprévisibles", avertit le ministère russe des Affaires étrangères. Evidemment, cela aurait un impact négatif sur les relations militaires entre la Russie et les USA et d'autres pays de l'Otan.

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