Il a été officiellement lancé le 8 janvier dernier à Maroua par l’inspecteur général des services régionaux.

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Le budget pour l’exercice 2016 consacré à la réalisation des projets dans la région de l’Extrême-Nord s’élève à 42 milliards de francs CFA. Il a été solennellement lancé par le représentant du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. Ainsi, dans le cadre du plan d’urgence triennal, on retient que 22 milliards seront consacrés à l’investissement à gestion centrale et 8 milliards pour l’investissement en crédits délégués.  En lançant officiellement ce budget 2016, l’inspecteur général des services régionaux, Franklin François Etapa a invité tous les maillons de la chaine à jouer pleinement leur partition pour l’optimisation des recettes.

Pour le chef de mission du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minapat), André Gérard Ngessong, « pour que ce budget soit exécuté dans de bonnes conditions, il faut déjà mettre en œuvre des procédures pour l’optimisation des recettes. Ensuite, que nous fassions un effort pur la bonne exécution de ce budget par une bonne discipline budgétaire et la réduction du train de vie, compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut dans la région de l’Extrême-Nord ».

Il convient de noter que plus de 74% de ce budget est affecté à la réalisation des infrastructures et à la production. On note cependant qu’il y a une baisse des ressources interne ordinaires de 17%  par rapport à 2015 à cause de la fermeture des frontières, résultant de l’insécurité qui a fait plomber la rentrée des devises. La dotation budgétaire affectée à l’administration déconcentrée connait une progression de plus de 32% traduisant ainsi la volonté du gouvernement à prendre compte les aspirations des populations à la base.

Parmi les projets phares à réaliser cette année dans la région, les plus saillants sont la construction des postes frontières de sureté nationale dans certaines localités frontalières et des casernes avec mirador, la construction des pompes à motricité humaine, la mise en œuvre du projet d’urgence de lutte contre les inondations, la construction du centre hospitalier régional de Maroua, le renouvellement des équipements du centre d’hémodialyse de Maroua, la surveillance et e contrôle en vue de la route Maroua-Bogo, le renforcement de la route bitumée Figuil-Magada et les travaux de construction et d’équipement de ‘école normale supérieure de Maroua.

Les problèmes récurrents relevés dans l’exécution du budget sont le non respect de la programmation des projets, la transmission tardive des dossiers d’appel d’offre aux commissions, l’absence des frais de montage et d’actualisation des dossiers  d’appel d’offre, le non respect des délais de traitement des dossiers d’appel d’offre, l’absence de la remontée de l’information, la récurrence des projets non maturés, les problèmes d’échange entre les différents responsables et l’abandon des projets sans explication.


 

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