Cameroun - France. Défense et sécurité: La France et le Cameroun revisitent leur coopération

Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression Vendredi le 25 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un général français a séjourné à Yaoundé hier. C’est une journée marathon qu’a eu le vice-amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères.

ADS

 D’abord un huis-clos avec le ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, puis avec le général René Claude Meka, le chef d’Etat-major des Armées camerounaises, en tant qu’officier général français cette fois-ci : «Il est important d’évaluer de temps en temps les relations, pour voir ce qui marche, ce qu’il faut réorienter, dans quel sens, en fonction de l’évolution de la situation internationale, de l’évolution des institutions, en fonction des projets sur lesquels on travaille», justifie le visiteur français. Et d’ajouter que «la piraterie maritime est un phénomène dont souffraient de nombreux pays dans les siècles passés, et personne n’imaginait qu’on en souffrirait encore au 21ème siècle. C’est parti d’Asie, puis la Corne de l’Afrique a été touchée, et aujourd’hui, elle s’est développée dans le Golfe de Guinée ; et c’est un phénomène qu’il faut combattre avec la plus grande détermination parce qu’elle évolue en marge de l’économie des sociétés et des Etats ; or chaque pays a besoin d’exporter son pétrole, de faire des échanges commerciales,… et il faut que chaque Etat assume ses responsabilités.

Ce que nul ne peut faire seul. Il vaut mieux évoluer ensemble et dans la coopération». Selon le diplomate militaire, «la France entretient une coopération avec de très nombreux pays, mais pas de l’intensité et de la qualité de celle avec le Cameroun qui fait partie des trois pays avec lesquels la France entretient une coopération très étroite». Evoquant le cas Bakassi et l’intervention française en Centrafrique, dans lesquels les deux Etats ont coopéré profondément. «On ne peut pas faire ce travail si on ne s’entend pas bien», estime Marin Gillier. Mais la France a un autre argument qui fait la fierté même du Cameroun. «Le Cameroun est une poche de stabilité dans la sous-région. La France a intérêt à aider à assumer cette position, à sauvegarder cette situation, pour nos intérêts communs». Saluant le dynamisme de Yaoundé dans la tenue du Sommet sur la sureté et la sécurité maritimes des 24 et 25 juin 2013.


 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS