Cameroun - Transports. Défaut de plaque CEMAC:plus de 200 taxis en fourrière

Jeanine FANKAM | Cameroon-tribune Jeudi le 06 Avril 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’opération lancée depuis le 31 mars 2017 fait des gorges chaudes chez les taximen.

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Dans un coin de l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, sont parqués plus de 200 taxis. Certains sont là depuis vendredi dernier. En face, les chauffeurs sont regroupés et devisent à voix basse. Quelques policiers sont en faction par rapport à l’arrestation de ces véhicules. Ils laissent sortir quelques-uns : ceux qui se sont mis en règle et qui ont payé les 25 000 F de droits de fourrière. La présence du reporter de CT suscite une agitation particulière. Tout le monde veut parler, tout le monde se plaint. Les taximen accusent l’administration des transports de ne les avoir pas informés qu’une opération coercitive contre les « véhicules jaunes » non immatriculés était programmée. Ils dénoncent l’arnaque, dans les services des transports, qui favorise l’établissement des documents non authentiques. Les taximen fustigent aussi la Communauté urbaine de Yaoundé, qui exige des droits de fourrière. Ils reprochent aux autorités administratives de leur refuser un moratoire de 15 jours.
Patrice Samen, président du Syndicat national des transports urbains et interurbains, leur porte-parole, affirme qu’il ne sait plus à quel saint se vouer. Il n’a pas obtenu grand-chose des autorités au cours de la réunion de sécurité qu’a présidée  le gouverneur du Centre mardi et dont un point à l’ordre du jour portait sur la répression des taxis circulant avec le numéro de châssis. « Le moratoire de 15 jours demandé a été ramené à une semaine. La taxe de fourrière n’a ni été levée, ni baissée. Les taximen dont les attestations de dépôt de la carte grise, de la carte bleue ou de la licence de transport ont été déclarées faux, doivent les reprendre et se dépêcher de se conformer. Le contrôle reprend dans sept jours », ainsi rapporte Patrice Samen.


Rose Nancy Ngatounou Bela, délégué régional des Transports pour le Centre, bat en brèche les accusations des taximen sont dénués de tout fondement.  « L’opération qui est lancée est une opération de sécurité publique. Et en tant que telle, on n’a pas à informer les taximen », explique-t-elle. En effet, la Délégation générale à la Sûreté nationale s’est rendue compte que les agressions sont plus fréquentes dans les taxis qui circulent avec une immatriculation provisoire. Ceci ne facilite pas la tâche aux fins limiers de la police.

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