Cameroun - Education. Crise Anglophone: Pari tenu

cameroun24.net avec CT Mardi le 13 Juin 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La tenue des épreuves écrites du GCE « A » et « O » Level, dans un contexte de crispation sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, couronne pour ainsi dire, l’année scolaire dans le sous-système éducatif anglophone.

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 En attendant le déroulement du First School Living Certificate, l’organisation de la session 2017 de ces examens fait déjà mentir toutes les prédictions apocalyptiques sur le sort de l’année scolaire dans les deux régions.  Au moment où l’année scolaire tend vers sa fin, il y a lieu de féliciter tous les acteurs qui ont audacieusement œuvré pour « sauver l’école » dans les deux régions suite au mot d’ordre de grève du syndicat des enseignants d’expression anglaise couplé à l’opération « villes mortes ». Afin d’éviter une année blanche aux apprenants de ces zones, le  gouvernement a pris une batterie de mesures. L’organisation des cours de rattrapage, l’augmentation des heures de cours, la prolongation presque à l’infini des délais de dépôt des dossiers d’examen, l’admission des candidats non inscrits, la sécurisation des centres d’examen, étaient autant de dispositions visant à offrir l’égalité de chance à tous les candidats de la session 2017. En le faisant, le gouvernement n’a pas voulu sacrifier ces élèves qui, en aucun cas, ne sont responsables de cette crise sociopolitique qui prévaut dans les deux régions anglophones. Le ministre des Enseignements secondaires est même allé plus loin. Il a instruit les chefs de centres d’examen de ne pas être exigeants sur le  port de la tenue par les candidats, aussi bien pendant les épreuves pratiques que celles écrites. Même si le taux de participation ne sera pas élevé pour des raisons évidentes, la tenue des examens, dans un contexte de crise est déjà un pari gagné.


Cependant, il faut déplorer et condamner les comportements de certains citoyens, mus certainement par des desseins inavoués, qui ont voulu prendre l’éducation en otage dans ces deux régions. A travers des agissements criminels et des actes de menace et d’intimidation, ils ont mis tout en œuvre pour compromettre l’avenir de la jeunesse dans ces régions.
Cette confusion de genre a été de manière véhémente condamnée par le chef de l’Etat lors de son message à l’occasion de la 51e édition de la fête de la Jeunesse. Tout en reconnaissant à chaque citoyen le droit d’exprimer librement son opinion sur tout sujet de la vie nationale et à observer pacifiquement un mot d’ordre de grève, Paul Biya n’admet pas « que l’on use de menaces, d’intimidations ou de violences pour obliger quiconque à adhérer à un mot d’ordre de grève (…) ou que l’on prenne en otage l’éducation et l’avenir de nos enfants, dans le vain espoir de faire aboutir des revendications politiques ». L’ensemble des mesures prises jusqu’ici par le gouvernement s’inscrit ainsi dans cette vision présidentielle. Il est question  que les élèves et les étudiants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest préparent sereinement leur avenir. A l’instar de leurs compatriotes des autres régions. La puissance publique y veillera toujours.
 
 

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