Avec leur nette victoire de ce dimanche, les Lions indomptables se qualifient pour la phase finale de la grande messe du football au pays du Roi Pelé l’année prochaine.

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Les Tunisiens sont encore entrain de s’organiser quand, sur un ballon anodin mal négocié par la défense des Aigles de Carthage, Achille Wébo subtilise le ballon et, d’un maître-tir croisé du pied gauche, ouvre le score avec la complicité du poteau. Les scènes de jubilation qui s’ensuivent sont dignes des critiques qui s’étaient abattues sur l’attaquant camerounais après le match aller le 13 octobre dernier à Radès après un loupé qui avait fait le tour du monde. En seulement trois minutes de jeu, l’attaquant de Fenerbahçe s’est remis le public dans la poche et fait chavirer les 45 000 spectateurs du stade omnisports Ahmadou Ahidjo.

Après, ce but, le rythme va quelque peu retomber avant que les Camerounais ne se remettent le pied sur l’accélérateur avec Samuel Eto’o, jean II Makoun, Achille Wébo qui manque d’obtenir un penalty sur une faute demain de son vis-à-vis alors qu’il est dans la surface de réparation tunisienne alors qu’il voulait remettre sur benjamin Moukandjo seul aux 6mètres. Un Benjamin qui, à la 30ème minute, réceptionne un ballon côté droit de la défense tunisienne, repique dans l’axe, se joue de trois défenseurs avant de placer une frappe sèche au ras du sol à) l’entrée des 18m tunisien qui ne laisse aucune chance au dernier rempart des Aigles de Carthage. Le Cameroun mène par deux buts à 0 et le public est aux anges. L’objectif de deux buts d’écart avancé durant la semaine par plusieurs joueurs est atteint. Et malgré cela, les Lions ne lèvent pas le pied et continuent d’attaquer. Sur une superbe action en double une-deux avec Samuel Eto’o, Jean II Makoun n’est pas loin de tromper le portier tunisien pour inscrire le troisième but camerounais. Seul un retour kamikaze de Karim Hagui permet aux Aigles de Carthage d’éviter le pire. Et malgré une dernière salve d’offensives camerounaises notamment sur des coups francs aux abords de la surface des Tunisiens, le score restera inchangé jusqu’à la mi-temps.

Mais dès le retour des vestiaires, les Lions semblent avoir perdu de leur superbe et sont carrément amorphes. Et la sanction ne se fait pas attendre. Sur une ouverture lumineuse depuis le milieu de terrain, Mikhari prend trop facilement Aurelien Chédjou de vitesse et ajuste Charles Itandje sur sa gauche d’un maître-tir à l’entrée de la surface de réparation. Les Tunisiens réduisent le score et sont désormais à un tout petit but de la qualification. S’ensuivent quelques minutes de flottement côté camerounais, avant une reprise en main rapide dès la 60è minute. Et c’est là que sergent a pris les choses en main. Tout d’abord sur un corner tiré par Benoît Assou Ekotto, le promoteur d’As Etoa Meki coupe la trajectoire du ballon au premier poteau et ne laisse aucune chance au gardien tunisien. Après, à la 86ème minute, à la conclusion d’une action de grande classe conclue par un tir du gauche de Choupo Moting (qui a remplacé Wébo) sur le poteau, Makoun récupère le ballon, feinte deux joueurs et place un tir de l’intérieur du pied gauche dans les buts vides. Les Lions sont à l’abri et peuvent voir défiler les dernières minutes avec sérénité.

Après s’être fait très peur au match aller, les poulains de Volker Finke ont déroulé ce dimanche et se qualifient logiquement pour leur 7ème phase finale de Coupe du monde après 1982, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2010. Wébo a mis les Lions sur la bonne voie, avant que Moukandjo ne les mettent à l’abri avant la mi-temps. Après un sursaut d’orgueil en début de seconde période, Jean II Makoun avec son doublé a définitivement envoyé les Lions au Brésil.

Steve Djouguela à Yaoundé

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