Elecam. Contentieux électoral: quinze recours déposés

Jean Francis BELIBI | Cameroon-Tribune Mardi le 26 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Conseil constitutionnel a jusqu'au 1er avril prochain pour rendre sa décision.

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Il tient en un peu plus de 310 pages, le recours déposé par l'Union des populations du Cameroun (Upc), conduite par Bernard Ouandji, vendredi dernier au Greffe de la Cour suprême faisant office de Conseil constitutionnel. Tout ou presque depuis le congrès d'avril 2012 y est contenu. Pourtant vendredi dernier, les partis politiques qui ont déposé des recours ont brillé par leur sobriété. C'est à peine si l'on souhaiterait dire un mot à la presse. La tâche a été confiée dans la plupart des cas aux Conseillers juridiques. Tous ou presque y sont passés. De l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), qui a ouvert le bal en fin de matinée à l'Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp) qui a été reçue par l'équipe du Greffier en chef Apollinaire Koé Amougou tard dans la soirée, en passant par le Sdf, le Rdpc, les trois Upc, le Mdr.

Sur les requêtes formulées à l'endroit du Conseil constitutionnel, on va de la demande de remplacement de candidats pour le RDPC à l’Est dans l’Extrême Nord, l’Undp dans cette dernière région, le fsnc, comme le prévoit d’ailleurs l’article 128 de la loi n°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 décembre 2012 en son alinéa 1, à la contestation pure et simple de la résolution prise par le conseil électoral d’Elections Cameroon le 20 mars dernier.

Sur le reproche qui lui est fait de ne pas aligner de femme comme titulaire dans sa liste, le Mouvement démocratique pour, la défense de la République a répondu en indiquant au Conseil constitutionnel qu'il n'est indiqué nulle part dans la loi que la présence de femme doit absolument se faire en qualité de candidate titulaire. De même que dans les rejets qu'il a subis à l'Ouest et dans l'Adamaoua, le Rdpc relève que la non-conformité des pièces administratives constitue un vice de forme et qu'aucun texte juridique ne prévoit une disqualification de liste dans ce cas de figure. Comme on peut bien l'imaginer, les trois requêtes introduites par les trois tendances de l'Upc réclament ni plus ni moins que la réhabilitation des listes introduites par chacune d'entre elles.

Autant de cas sur lesquels les hauts Magistrats de la Cour suprême, faisant office de Conseil constitutionnel, vont plancher. Ils ont pour cela jusqu’au 1 er avril prochain.

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Lire aussi : Maurice Kamto accuse ELECAM d'entretenir la fraude pré-electorale au Cameroun

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