Cameroun - Transports. Conseil d’administration de crise à Sitrafer ce mercredi 16 janvier 2013

Investir au cameroun Mercredi le 16 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Investir au Cameroun) - A en croire le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, un conseil d’administration de la Société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer), sous-traitant de Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais, va se tenir ce mercredi 16 janvier 2013 à partir de 16h dans les locaux du ministère des Finances à Yaoundé, en présence du ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

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Ce « conseil d’administration extraordinaire », selon la révélation du ministre du Transport, fait suite à la crise que traverse cette entreprise détenue à 40% par l’Etat du Cameroun (25% ministère des Finances et 15% par la Société nationale des investissements) depuis l’année dernière (quatre grèves), et qui s’est à nouveau manifestée la semaine dernière par une nouvelle grève au cours de laquelle les employés de Sitrafer ont investi le chemin de fer camerounais pour réclamer sept mois d’arriérés de salaire.

La rencontre de ce mercredi, à en croire les sources proches du dossier contactées par l’agence Ecofin, est déterminante pour l’avenir de cette entreprise. Ce d’autant qu’au sortir de la réunion interministérielle du 10 janvier dernier autour de la situation à Sitrafer, le ministre des Finances a déclaré : « les crises peuvent aboutir à trois solutions : la liquidation qui est douloureuse, la restructuration qui est difficile et la privatisation ». Et la directrice générale de la SNI, Yao Aïssatou, d’ajouter : « la société nationale des investissements n’a pas le droit de rester dans une entreprise déficitaire. Ce sont les textes qui le mentionnent. La Sitrafer a toujours engagé plus de charges que de revenus. Si les choses ne changent pas, nous serons obligés de prendre des mesures qui s’imposent ».

Les syndicats du secteur ferroviaire, eux, ont déjà clairement énoncé leur vœu : le limogeage de Jacques Bimaï, l’administrateur directeur général de la Sitrafer (société qui emploie 210 agents et plus de 190 temporaires) et la liquidation de l’entreprise. Ce mercredi 15 janvier 2013, la messe sera-t-elle dite pour Sitrafer ?

A en croire Jacques Bimaï, la crise que traverse Sitrafer est le fait de la baisse drastique du chiffre d’affaires, qui est passé de 2,8 milliards de FCFA à 600 millions de FCFA l’année dernière. Une information que conteste Camrail, l’employeur de Sitrafer. En effet, apprend-on à Camrail, le chiffre d’affaires de Sitrafer n’a jamais dépassé 1,4 milliard de FCFA. Selon ce partenaire de Sitrafer, la crise est plutôt le fait de la baisse de rendement du personnel de cette entreprise, plus porté sur les grèves du fait d’une gestion financière questionnable de l’entreprise par l’administrateur directeur général.

En rappel, pour mettre un terme à la grève de la semaine dernière, Camrail a dû payer en avance les prestations de Sitrafer pour le premier trimestre 2013 (135 millions de FCFA), argent qui a permis de désamorcer la grève par le paiement de deux mois d’arriérés de salaire au personnel de Sitafer.



BRM

 

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