Congo. Congo : 17 morts selon le gouvernement

BBC Afrique Mercredi le 06 Avril 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gouvernement congolais a affirmé mardi soir que les violences ayant poussé la veille des milliers d'habitants à fuir les quartiers sud de Brazzaville avaient fait 17 morts et a accusé un ancien chef de milice, Frédéric Bintsamou, d'être personnellement impliqué dans ces troubles.

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Allié politique de cet ancien rebelle, Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars contre le président Denis Sassou Nguesso, a déclaré à l'AFP qu'il ne se satisfaisait pas de ces explications et réclamé une enquête indépendante.

Selon Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais, 17 personnes (3 agents des forces de l'ordre, 2 civils et 12 assaillants) ont été tuées lundi dans "l'attaque terroriste" ayant visé les quartiers sud de la capitale avant l'"intervention rapide" des forces de l'ordre.

M. Moungalla avait accusé lundi des ex-miliciens Ninjas Nsiloulou d'être à l'origine des tirs d'armes automatiques et détonations ayant réveillé les riverains de cette zone dans la nuit de dimanche à lundi.

Il a renforcé ces accusations en affirmant que le gouvernement disposait de "preuves accablantes" de "l'implication active de Frédéric Bintsamou".

La milice Ninja Nsiloulou, aujourd'hui dissoute, a combattu le pouvoir de M. Sassou Nguesso pendant la guerre civile dite du Pool (1998-2003). Son chef, M. Bintsamou, alias le pasteur Ntoumi, a fini par se rallier à M. Sassou Nguesso avant de rejoindre récemment l'équipe de campagne de M. Kolélas.

Après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle par le gouvernement, le 24 mars, M. Kolélas et quatre candidats d'opposition unis par une alliance électorale contre M. Sassou Nguesso ont crié à la fraude et appelé la population à les rejeter par des voies légales et pacifiques.

Leur appel à une grève générale le 29 mars n'est pas parvenu à paralyser le pays.
 

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