Syrie. Conflit syrien: la position de l'Occident devient plus réaliste (Damas)

Ria Novosti Lundi le 13 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Damas constate un changement dans la position de l'Occident, notamment des Etats-Unis, concernant la résolution de la crise en Syrie, a indiqué lundi le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil dans une interview accordée en exclusivité à la chaîne de télévision Russia Today en arabe.

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"A mon avis, un changement s'est produit dans la position des Etats-Unis et ensuite dans celle de l'Europe concernant le conflit syrien. Ils n'avancent plus des conditions inacceptables et irréalisables", a déclaré M.Jamil.

Et d'ajouter que les positions actuelles des Etats-Unis et de l'Europe étaient plus réalistes, car elles tenaient compte du rapport effectif des forces dans le monde, dans la région et à l'intérieur de la Syrie.

Le vice-premier ministre syrien a rappelé à cette occasion la récente visite en Russie du secrétaire d'Etat américain John Kerry. Selon M.Jamil, cette visite a marqué un tournant dans la position américaine qui coïncide à présent avec celle de Moscou.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a annoncé à l'issue de négociations avec son homologue américain John Kerry le 7 mai à Moscou que la Russie et les Etats-Unis avaient convenu d'encourager les autorités et l'opposition syriennes à engager le dialogue. A ces fins, Moscou et Washington ont décidé de convoquer fin mai une conférence internationale qui fasse suite à cette de Genève en date du 30 juin 2012.

En plus de deux ans, le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


Explosions en Turquie: les rebelles syriens mis en cause

Le dirigeant du parti gauchiste Front de libération populaire de Turquie, Mihraç Ural, a accusé l'Armée syrienne libre (ASL) d'être l'auteur des attentats perpétrés le 11 mai à Reyhanli, non loin de la frontière syrienne.

"La main coupable de la tuerie de Rayhanli est celle qui a commis des massacres à Damas et à Alep", a déclaré lundi Mihraç Ural dans les réseaux sociaux.

Deux véhicules piégés contenant environ une tonne d'explosif ont explosé le 11 mai devant la mairie de Reyhanli, à huit kilomètres de la frontière syrienne, faisant 46 morts et plus de 150 blessés. Les autorités turques se sont empressées d'accuser Damas, mais ce dernier a rejeté ces accusations.

Le ministre turc de l'Intérieur Muammer Güler a annoncé dimanche aux journalistes que l'enquête avait établi qu'un groupe terroriste lié aux services spéciaux syriens était impliqué dans cet attentat. Il a également fait savoir que neuf ressortissants turcs avaient été interpellés dans le cadre de l'enquête et qu'ils avaient tous plaidé coupables.

Mihraç Ural préside le groupe Acilciler qui a fait parler de lui en perpétrant, en février dernier, une explosion devant l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. Selon le quotidien turc Hürriyet, le groupe collabore avec le renseignement syrien et lutte contre l'ASL.

Les autorités turques soupçonnent Acilciler d'être impliqué dans l'attaque de Reyhanli.

M. Ural réside depuis longtemps en Syrie. Selon certaines affirmations, il est marié à une parente du président Bachar el-Assad.


La Turquie perd le contact avec un chasseur (médias)


Le 22 juin dernier, un avion de reconnaissance turc RF-4E a disparu des écrans radars une heure et demie après avoir décollé de la base d'Erhac, dans la province de Malatya (sud-est de la Turquie). La Syrie a déclaré avoir abattu l'avion dans son espace national. La partie turque a de son côté insisté sur le fait que son chasseur aurait été abattu dans l'espace international. L'épave de l'appareil a été localisée le 24 juin dans les eaux territoriales syriennes, à 1.300 mètres de profondeur.

L'état-major des forces armées tuques a par la suite réfuté l'hypothèse selon laquelle son avion aurait été détruit le 22 juin par la DCA syrienne.
 


Crash d'un avion turc disparu près de la frontière syrienne


Un chasseur turc F16 s'est écrasé lundi après avoir interrompu la liaison avec la tour de contrôle, une défaillance technique serait à l'origine du crash, selon les informations préliminaires.

"L'avion est tombé. Pour le moment, nous n'arrivons pas à retrouver son épave", a annoncé aux médias locaux le gouverneur de la ville d'Osmaniye, Celalettin Cerrah.

Selon les forces aériennes turques, le chasseur effectuait un vol de routine dans la région d'Amanoslar, près de la frontière syrienne. La liaison a été interrompue à 12h15 UTC après que le pilote a annoncé son intention de s'éjecter.

Le quotidien Aksam rapporte, citant les informations préliminaires, qu'une panne technique serait à l'origine de l'accident


Double attentat en Turquie: provocation de Damas (Erdogan)


Les explosions qui se sont produites samedi dernier à Reyhanli, ville turque frontalière de la Syrie, sont liées au régime de Damas, a déclaré lundi devant les journalistes le premier ministre turc Tayyip Erdogan.

"Cet attentat est lié au régime syrien en place. L'opposition syrienne n'a rien à y voir. C'est une provocation visant les réfugiés syriens en Turquie", a affirmé le chef du gouvernement turc.

Et d'ajouter qu'Ankara n'entendait pas participer aux jeux dans lesquels on essayait de l'entraîner par des provocations pareilles.

Deux véhicules piégés contenant environ une tonne d'explosif ont explosé samedi 11 mai à 15 minutes d'intervalle devant la mairie de Reyhanli, à huit kilomètres de la frontière syrienne, faisant 46 morts et 155 blessés. Les autorités turques se sont empressées d'accuser Damas, mais ce dernier a rejeté ces accusations.

Dimanche, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a donné, lors d'une visite à Berlin, le "la" de la pression qu'entend exercer Ankara sur ses alliés en dénonçant leur "silence" et une Onu "incapable d'agir".

Selon M.Davutoglu, le double attentat de Reyhanli montre à quel point le régime de Damas est "sans pitié" et "combien il est urgent de trouver une solution à la crise" syrienne.
 


Syrie: Cameron plaidera devant Obama pour le soutien à l'opposition


Le premier ministre britannique David Cameron entend évoquer lundi, lors d'une rencontre à la Maison Blanche avec le président américain Barack Obama, le soutien à apporter à l'opposition syrienne, a annoncé lundi le porte-parole de M.Cameron.

"Le premier ministre souhaite discuter avec le président Obama des mesures à adopter en commun pour contribuer à créer une opposition syrienne qui soit plus puissante et fiable, tant sur le plan politique que militaire", a indiqué le porte-parole.

Le chef du gouvernement britannique a exposé à maintes reprises sa position sur la Syrie qui ne se distingue pratiquement pas de celle des Etats-Unis et qui se résume comme suit: le président syrien Bachar el-Assad doit transmettre le pouvoir à l'opposition et se retirer. Pour sa part, l'opposition syrienne ne cesse de souligner qu'elle considère le départ d'Assad comme une condition préalable à tout dialogue.

Quoi qu'il en soit, Londres et Washington affirment qu'ils n'envisagent pas d'intervention militaire en Syrie.

Lors de sa visite aux Etats-Unis qui commence lundi, M.Cameron abordera aussi les questions relatives au commerce, à la coopération économique et à la lutte antiterroriste commune ainsi qu'au prochain sommet du G8 en Irlande du Nord.
 

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