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Opération Epervier. Commutation des peines: 28 détenus libérés à Bafoussam

Cameroun-Tibune Vendredi le 07 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le décret présidentiel du 18 février concerne au total 183 condamnés. C’est avec un large sourire que Ferdinand Donkeng, conducteur de moto-taxi, a retrouvé la liberté hier à la prison Centrale de Bafoussam. Ce détenu, condamné à deux ans de prison ferme pour vol avait déjà purgé, 18 mois.

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 Il ne passera pas les six autres moisen prison. Ils sont au total 183 détenus du pénitencier de Bafoussam à être concernés par la mesure du chef de l'Etat. 28 détenus dont deux femmes ont reçu leurs billets de levée d'écrou, symbolisant leur liberté retrouvée hier, en présence du procureur général près la Cour d'appel de l'Ouest, Marcel Oyono Abah, du procureur de la République près les tribunaux de la Mifi, André Tchoussi, du délégué régional de l'Administration pénitentiaire, Ernest Ngassam et du régisseur de la prison centrale, Sone Ngole Bome.

Ernest Ngassam a prescrit à ces ex-détenus d'agir afin de mériter l'espoir placé en eux, d'être les ambassadeurs et les avocats de leurs camarades encore détenus, de fuir le mal, de respecter la loi, d'avoir une vie exemplaire hors de la prison et surtout de craindre Dieu. A ceux qui sont encore prisonniers, le délégué régional de l'Administration pénitentiaire les exhorte à continuer de purger leur peine dans le strict respect des lois et règlements, d'avoir une bonne conduite et de garder espoir. Le préfet de la Mifi, Joseph Tangwa Foyer leur demande d'avoir un bon comportement hors du pénitencier. La prison centrale de Bafoussam compte 903 détenus dont 461 prévenus, et 442 condamnés. Les 183 concernés par la grâce présidentielle sont issus des 442 condamnés. Certains vont rester en prison jusqu'au paiement de leur contrainte par corps, car, explique le régisseur, Sone Ngole Bome, «la remise de peine concerne la peine principale et non la peine pécuniaire».

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