Lutte contre Boko Haram. Comment relever les défis sécuritaires à Yaoundé

Azize MBOHOU | Cameroon-tribune Mardi le 18 Aout 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
117 musulmanes ont bénéficié d’une formation qui s’est achevée samedi. Une initiative de la Jeunesse islamique du Cameroun.

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Au bout de 14 jours d’échanges sur « les défis contemporains », thème des travaux, les musulmanes venues des dix régions du Cameroun ont désormais un regard nouveau sur leur mission dans la société. En effet, samedi dernier lors de la clôture du séminaire, elles ont dit leur détermination à inverser la tendance des préjugés, à incarner les qualités pour surmonter le « délit de faciès » dont elles sont parfois victimes en cette période de guerre contre Boko Haram. Mais aussi à accentuer la sensibilisation contre l’instrumentalisation de la femme. C’était à la suite d’une conférence animée par le président national de la Jeunesse islamique du Cameroun (JIC), Dr Moustapha Ramadan, sur les défis de la foi, de la cohésion sociale, de l’éducation et de la construction familiale. Pour l’organisateur, la femme musulmane a un rôle fondamental à jouer dans la cohésion sociale. « Elle est la mère de famille, mais aussi la couche la plus vulnérable. Si elle ne connaît pas ses droits, si elle n’est pas éduquée, c’est la société qui est en péril », a noté le président national de JIC.

Au sujet des mesures sécuritaires prises pour lutter efficacement contre le terrorisme, les participantes ont souhaité qu’il y ait moins d’amalgame dans les contrôles, notamment pour ce qui du contrôle ayant trait au port du voile. Ceux-ci pourraient porter atteinte à la dignité de la femme et créer des frustrations. Toutefois, le Dr Moustapha Ramadan a prescrit un bon comportement et surtout de la patience et clémence. D’autres sujets, comme l’importance du mariage, l’unicité d’Allah, les droits et devoirs de la femme, entre autres, ont constitué le menu des échanges durant les deux semaines de formation. Ces femmes vont servir de relais dans leurs milieux de vie respectifs. La JIC a bénéficié de l’appui de la World Assembly of Muslim Youth (WAMY).

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