Cameroun - Corruption. Comment peut-on demeurer Yves Michel Fotso au Cameroun des feymen ?

Hilaire Sikounmo | Germinal Mardi le 16 Novembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au pays des feymen Il se présente :

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- Premier contribuable camerounais, au moins jusqu’en juin 2006 ;
- Plutôt boudeur de double nationalité donc est si friande une certaine élite de mandataires ; espoir d’un bouclier de plus, et des plus opérationnels en cas de coups durs.
- Administrateur Directeur général de la Camair seize mois durant, sans toucher de salaire ni occuper la maison de fonction, plutôt louée à 2 millions de Fcfa pour les caisses de la compagnie ;
- Âme chevaleresque proche de Don Quichotte : le gentleman de Bandjoun a préféré le franc symbolique aux trois milliards que devait lui payer son pourfendeur confondu devant les tribunaux, un certain Nana, expert comptable basé à Londres ;

- Un accusé qui se rapproche plus du procureur que du juge : 2 500 pages produites en 4 mois pour sa défense ;
- Une conviction inébranlable de son innocence : malgré 4 mois de quasi résidence surveillée, d’interrogatoires serrés sur de périlleuses accusations, il ne songe point à se faire assister par un avocat pour hâter la fin d’un calvaire qui, à vue d’œil continue d’éroder une santé habituellement solide.
-  Refus d’acheter la restitution souterraine de son passeport afin de pouvoir prendre le large.
- Un Monsieur Propre, c’est facile à vérifier :
*  N’a jamais encaissé frauduleusement un rond issu du Trésor Public, n’ayant jamais soumissionné pour un appel d’offre lancé par l’État camerounais. Et il « n’a rien pris à la Camair. »
*  Il est disposé à remettre la liste complète de ses comptes bancaires à travers le monde ainsi qu’une procuration de mise à disposition, aux services de renseignements les plus performants (le Fbi, par exemple) pour pouvoir vérifier ses dires.
-  Qui dit mieux ? pour pouvoir confondre davantage les fatalistes de la corruption rampante de la haute société en néo-colonie.
Y. M. Fotso se croit donc victime de diffamation ; de la part des médiocres qui souffrent dans leur chair d’avoir à subir pendant si longtemps, depuis son passage à la Camair, le cinglant contre-exemple qu’il constituerait pour la cohorte de chèvres en vestes cravates, qui ne ratent jamais la moindre occasion de brouter où le Prince, magnanime, daigne les « attacher ».

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