Chaque régime possède ses propres particularités ; ses propres contraintes aussi.

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Il en va de même quand on l’arrête et le souci de ne pas reprendre le poids perdu après est légitime. « La première règle avant de commencer un régime est de savoir précisément comment on va en sortir », nous stipule Beatrice de Reynal, nutritionniste et auteure de « Ouvrez l’œil avant d’ouvrir la bouche » (ed. Robert Laffont). Elle poursuit : « Il faut compter un mois de stabilisation par kilo perdu. Autrement dit, si vous perdez cinq kilos, il faudra être vigilant sur les cinq mois qui suivent la fin de votre régime. » Dans le cadre d’un régime drastique comme ceux hyper-protéinés ou mono-diet, on sera encore plus attentif que pour les régimes traditionnels qui privilégient les fruits, les légumes et les laitages maigres.

Plus de régularité, moins d’excès

Un régime est, en règle générale, un moyen de réapprendre à bien manger. On refait le point sur les quantités et la qualité de nos aliments. Ainsi, un bon régime vous incitera toujours à réduire les mauvaises graisses et le sucre – voire à les supprimer. Ce genre de cure est affaire de bon sens, un bon sens que l’on a souvent perdu par manque de temps. On mange donc à heure régulière et on ne saute surtout aucun repas. On privilégie le petit déjeuner car nous avons toute la journée pour l’éliminer contrairement au dîner et on se restaure dans le calme et en pleine conscience. On ne se ressert jamais et on ne saute pas sur le premier burger venu sous prétexte que le régime est terminé. Tant d’effort pour ça… ce serait dommage. Petit astuce à garder dans un coin de sa tête : manger plus augmente la faim, c’est le principe du cercle vicieux. Conclusion, sucre, sel et graisse continuent d’être nos ennemis pendant et en dehors des repas, à vie. « Il faut savoir que l’on prend du poids quand on dérive par rapport à la norme. Un excès n’est pas grave si on ne l’accumule pas à d’autres écarts répétitifs. Il ne faut pas se priver au risque de se frustrer, il est juste important de compenser. Si je fais un écart à un repas, j’évite d’en refaire le même jour ou le lendemain. »

Gérer sa fatigue

Les fringales sont souvent liées à une fatigue physique et/ou mentale, si l’on a une alimentation saine. Plus le besoin de sommeil se fait sentir et plus on va chercher à retrouver un peu d’énergie et cela passe souvent par le grignotage. « Faire attention à son sommeil est aussi primordial pour se maintenir en forme que pour maintenir sa ligne. Une nuit courte et vous pouvez être certain que le lendemain on mangera plus. »


Gérer son stress


Chez certaines personnes, le stress coupera toute envie d’ingurgiter quoi que ce soit. Mais pour d’autres, c’est tout l’inverse qui se produit. Comme nous le précise Beatrice de Reynal, l’important est d’être conscient de sa façon de gérer le stress. Et si l’on fait partie de la catégorie je-cherche-du-réconfort-dans-le-chocolat, mieux vaut anticiper ces petites périodes désagréables en pratiquant la méditation, en buvant une tasse d’eau chaude quand on sent que l’on va craquer ou en apprenant à gérer sa respiration pour faire diminuer le rythme cardiaque et donc le stress.

Bien utiliser sa balance

« C’est une erreur de se peser le lendemain qui suit un gros excès. Généralement, il faut attendre 48h avant que le bol alimentaire se remette vraiment des écarts et que le poids augmente ou non », précise Beatrice. De même, se peser quotidiennement n’est pas une bonne idée non plus car, en plus d’être anxiogène, le chiffre n’est pas aussi représentatif qu’on ne le pense. On s’explique : une personne à la masse graisseuse supérieure à celle de sa masse musculaire aura (peut-être) d’avantage besoin d’un régime qu’une personne au même poids mais avec une masse musculaire dominante.


Pratiquer une activité physique régulière

Si pendant longtemps on ne misait que sur l’alimentation, aujourd’hui on n’envisage plus un régime sans qu’il soit associé à une activité physique régulière. L’un ne va pas sans l’autre et ce n’est pas Michele Obama (qui en a fait son cheval de bataille) qui vous dira le contraire ! Sans virer à la pratique sportive excessive – qui pourrait être tout aussi mauvaise pour certains corps en souffrance que de ne rien faire du tout, veillez au moins à faire bouger vos muscles. Pour cela, aller au travail à pied, prendre les escaliers, descendre plusieurs stations de métro avant ou jardiner sont autant de façons de faire de l’exercice. Il est également important de trouver un sport qui nous convienne physiquement et nous fasse plaisir. Au fur et à mesure, les bonnes habitudes finissent par s’ancrer au point qu’avoir une bonne hygiène de vie ne devient plus une contrainte mais une simple manière d’être, sans y réfléchir.

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