Le ventre gonflé est souvent lié à des problèmes de ballonnements. Repas un peu trop riches et déséquilibrés, stress et anxiété, digestion lente ou manque de sommeil et le bedon s'installe. Plusieurs astuces existent pour se sentir plus légère.

ADS

Lorsque le ventre est gonflé, cela peut venir de mauvaises habitudes alimentaires. Il est alors rapide de faire un rééquilibrage riche en fibres. Mais il arrive souvent qu'on soit déçu du résultat. Soyons réalistes, a-t-on encore de la place pour soi dans une vie de métro, enfants, boulot, tâches ménagères, shopping, sollicitations, et enfin dodo ?

Détente et zénitude

Surmenage, tensions et stress fonctionnent comme une pompe à vélo sur nos pauvres bidons. Dans ce cas, un petit exercice de respiration abdominale peut être fort utile pour dégonfler. Il suffit de s'allonger sur le dos, yeux fermés, et de se laisser aller. Vous pouvez aussi suivre les conseils de Valérie Orsoni dans la vidéo ci-dessous. Les idées négatives et les préoccupations matérielles s'éloignent. Une profonde inspiration par le nez permet ensuite de distiller une expiration lente. On souffle jusqu'au bout en rentrant le ventre. On recommence, toujours lentement, la même opération au moins trois fois d'affilée. L'exercice se réalise tous les jours et même plusieurs fois par jour s'il le faut.

Massage dégonflant

Un petit massage, ça fait toujours du bien et c'est aussi une manière de prendre du temps pour soi. Pour le ventre gonflé, il faut s'allonger et se munir d'une huile de massage. Côté droit du ventre avec la main droite, on effectue une remontée appuyée du bassin jusqu'aux côtes. On continue ensuite à angle droit vers la gauche puis on redescend vers le bassin par le côté gauche. Ce massage suit le trajet du gros intestin : côlon ascendant, puis côlon transverse et enfin côlon descendant et sigmoïde. Effectué à cinq reprises d'affilée, il stimule la digestion. Pour masser son ventre sans s’en rendre compte, il y a aussi la gym !

Du charbon actif sur les ventres ronds

Cela peut paraître étonnant de manger du charbon. C'est pourtant un excellent moyen de dégonfler. On dit qu'il adsorbe (oui, avec un "d") les gaz et les toxines. A moins d'aimer le goût de la terre, il est plus plaisant et moins risqué de l'avaler en capsules ou en gélules. Une cure de quelques jours peut suffire à supprimer les ballonnements. Le charbon fait tellement bien son travail qu'il ne faut pas le prendre en même temps que certains médicaments. L'argile verte et le kaolin (argile blanche) sont aussi utilisés pour emprisonner les gaz.

Les plantes à la rescousse des ventres gonflés

La phytothérapie aide aussi à dégonfler. Choisissez des plantes améliorant la digestion comme le thym vulgaire, la menthe poivrée, le romarin, la sauge officinale, le fenouil, l'angélique, ou le carvi. Côté homéopathie, les petites granules peuvent aussi vous venir en aide. Carbo vegetalis 5CH, China rubra 9CH et Kalium carbonicum 9CH luttent contre l'aérophagie. Petit conseil en passant : prendre le temps de mâcher les aliments, ça ne mange pas de pain !

Les huiles essentielles antiballonnements

Du côté de l'aromathérapie, un mélange bien connu permet de lutter contre les ballonnements. Durant deux jours et juste au début des deux principaux repas, il s'agit d'avaler une goutte d'huile essentielle de Laurier noble et une goutte de Romarin ABV ou de Menthe poivrée. Les gouttes sont à déposer dans une cuillère d'huile ou de miel. Le remède stimule la digestion et l'activité du foie. L'huile essentielle d'herbe d'aneth est aussi une excellente aide à la digestion. On peut l'utiliser seule avec le même schéma de prise. Attention, cependant, à ne pas la confondre avec l'huile essentielle de graine d'aneth qui s'avère toxique ! On peut aussi réaliser le "massage dégonflant" avec deux gouttes de Lavande officinale ou de Petit grain bigaradier, et deux gouttes de Romarin 1,8 cinéol, diluées dans de l'huile végétale. N'oubliez pas que toutes ces huiles essentielles bien utiles sont proscrites chez la femme enceinte ou allaitante, chez l'enfant de moins de douze ans, chez la personne épileptique, insuffisante rénale ou asthmatique.

ADS