Cameroun - Agriculture. Comment débarrasser le manioc de substances nocives

Michel Ferdinand | Mutations Jeudi le 07 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Haut commissaire d’Australie et l’université de Dschang travaillent dans ce sens.

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Les échanges d’expériences entre les chercheurs de l’université de Dschang et leurs collègues australiens, devraient désormais se faire dans un cadre formel.  C’est l’un des objectifs ayant sous-tendu la visite effectuée dans le chef-lieu du département de la Menoua, le 29 avril 2015, par le Haut commissaire d’Australie au Nigeria et au Cameroun, avec résidence à Abuja, Jonathan Richardson. Il est question, à travers ce partenariat, de rendre plus visibles les projets menés par les parties prenantes. 

 

Un séjour jugé mutuellement bénéfique, puisque les recherches menées jusque-là, visent, dans un premier temps, à extirper le cyanure du manioc. Il s’agit d’une substance nocive pour la santé humaine, notamment quand le manioc n’est pas cuit à point. « C’est un anti-nutriment protège le plan de manioc contre les insectes, mais  quand on le consomme, il nous pose des problèmes de santé. Nous avons travaillé pour éviter ces maladies dans la région de l’Est. Aujourd’hui, le projet va s’étendre à d’autres régions, étant donné qu’on consomme le manioc partout au Cameroun», explique Esther Agbor, enseignant-chercheur à l’université de Dschang, impliquée dans ce projet. Le second projet concerne l’élevage des cobayes.

 

Globalement, ces projets sont mis en œuvre par une équipe internationale au sein de laquelle on retrouve des chercheurs australiens. « Le passage du Haut commissaire d’Australie à l’Uds est une prise de contact, née de ce que nos chercheurs  ont pu glaner non seulement des financements ; mais également des appuis techniques et logistiques de certaines institutions australiennes », précise le vice-recteur chargé des enseignements, de la professionnalisation et du développement des technologies de l’information et de la communication à l’Uds, M. Mpoame Mbida. Avant d’ajouter : « Nous pensons que notre hôte a vu ce que nous savons faire, et pourra nous appuyer lorsqu’il s’agira de chercher d’autres partenariats. Nous aimerions aller dans le sens d’échange d’enseignants et d’étudiants, pour renforcer ce qui vient de commencer ». 

 

La suite du Haut Commissaire est constituée du consul honoraire d’Australie au Cameroun, Diana Acha-Morfaw, et du chargé de développement et des affaires publiques au Haut-commissariat à Abuja, Mirella Mahlestein. «Nous sommes très heureux de constater que le partenariat existe déjà.  Les deux initiatives présentées, s’inscrivent dans le cadre du projet dénommé Direct Eate Program, et bénéficient de financements du Haut-commissariat d’Australie à Abuja », informe Jonathan Richardson. Le rapprochement entre le département de biochimie de l’Uds et sa consœur de Canberra en Australie, devrait déboucher, d’ici peu, sur des résultats permettant d’épargner le manioc de deux pathologies neurologiques qui perturbent sa bonne consommation. 

 

 

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