Cameroun - Communication. Comme un vent de diversité dans les colonnes des journaux camerounais

APA Mardi le 22 Aout 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La crise anglophone, qui s’éternise et se complexifie, une rentrée scolaire sous haute surveillance mais aussi un zeste d’économie, auront constitué le menu des journaux camerounais parus mardi.

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Dans la région du Nord-Ouest, ce sont les sécessionnistes anglophones qui viennent de créer une chaîne de télévision qui, selon La Nouvelle Expression, fait actuellement paniquer le régime de Yaoundé : la Southern Cameroon Broadcasting Corporation, vouée à la propagande des tenants de la partition du pays, est dans le collimateur des autorités qui s’emploient à démasquer ses promoteurs et ses financiers.

La crise anglophone, renchérit Émergence, est à ce point profonde qu’une année scolaire blanche est déjà quasiment actée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en dépit des moyens financiers et politiques mis en jeu pour contourner le mot d’ordre de boycott lancé par les activistes.

Entre autres efforts, Mutations évoque cette annonce de déblocage, par le chef de l’État, d’une subvention de l’ordre de 2 milliards FCFA pour l’enseignement laïc et confessionnel, mais un cadeau qui survient après de longues années d’austérité de cet ordre scolaire, aujourd’hui plongé dans une profonde précarité et pour lequel ladite enveloppe ne saurait constituer un début de médication.

Il n’en demeure pas moins que plusieurs promoteurs d’établissements scolaires, interrogés par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude à l’endroit du président de la République.

«La subvention spéciale du chef de l’État, tout en étant un signal fort, est une véritable bouffée d’oxygène et un appel à tous, pour plus d’engagement et de professionnalisme. L’enseignement privé de base en a pris acte, et s’est engagé à relever le défi.»

Un autre sujet à controverse, lié à l’enseignement et sur lequel se penche CamerPress, c’est ce que l’hebdomadaire qualifie de «mafia du livre scolaire», un marché annuel de 50 milliards FCFA essentiellement contrôlé par des étrangers, alors que pays perd 20 milliards FCFA au change.

Une autre affaire de gros sous s’affiche en couverture d’InfoMatin et du Quotidien de l’Économie : la saisie, par le ministère du Commerce, de 43.000 pagnes contrefaits et importés du Nigeria voisin, un phénomène qui n’a cessé d’enfoncer la filière textile locale.

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