Lions indomptables. Coach LIC : Dilemne entre Le Roy (Présidence) et Rajevac (Puma)

Steve Djouguela | Mboafootball Vendredi le 18 Décembre 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Fécafoot est actuellement face à un dilemme pas facile à gérer. Entre les habituels « gens de la Présidence » qui proposent Claude Le Roy et l’équipementier Puma qui veut absolument imposer le Serbe Milovan Rajevac, on est loin d’être sortis de l’auberge.

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La Fécafoot a annoncé ce jeudi soir qu’elle avait retenu 5 candidats qu’elle va auditionner pour le poste de sélectionneur des Lions indomptables. D’après la même Fécafoot, 5 candidats ont été retenus dans une espèce de short-list. Sans citer aucun nom, il a simplement été dit qu’il s’agirait de 3 Français, 1 Camerounais et un Serbe. Les cinq candidats seront auditionnés dans les prochains jours pour enfin désigner le nouveau sélectionneur des Lions indomptables. Et si aucun nom n’a été avancé, l’on sait de source sûre que deux noms proposés par deux réseaux forts, sont au dessus de la pile. Il s’agit du Français Claude Marie Le Roy et du Serbe Milovan Rajevac.


Claude Marie Le Roy (67 ans) aurait les faveurs de la « Présidence de la République » ou du moins de ces personnes qui utilisent à tort et à travers le nom du Chef de l’Etat et de la Présidence pour faire passer leurs volontés. Et cette fois-ci, cette « présidence » ne serait autre que Philippe Mbarga Mboa et Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Les deux hommes auraient réussi à vendre au SGPR que Claude Leroy serait l’entraîneur idéal pour faire de nouveau gagner les Lions indomptables. Sa connaissance de l’Afrique et sa supposée forte personnalité sont parmi les atouts qui ont été avancés pour favoriser sa candidature. S’il a marqué l’histoire de notre football il y a 27 ans avec notamment une victoire à la CAN de 1988 au Maroc, ses derniers postes à travers l’Afrique n’ont pas été marqués par des performances éclatantes. Son dossier a pourtant été envoyé à la Fécafoot des semaines avant l’ouverture officielle des candidatures. Sa démission de la tête des Diables rouges du Congo avait été motivée par les assurances qui lui ont été données qu’il prendrait dans la foulée les rennes des Lions indomptables. Et cela se serait sans doute fait si PUMA n’y avait pas mis son grain de sel en proposant un autre entraîneur qui, comme Volker Finke, fait partie du giron de l’équipementier.


Et le choix de Puma s’est porté sur Milovan Rajevic (presque 62 ans), ancien sélectionneur du Ghana (Coupe du Monde 2010). Si le Serbe a connu la gloire avec le ¼ de finale des Black Stars du Ghana lors de la Coupe du Monde Sud africaine, il faut dire qu’il n’a pas un palmarès à faire pâlir plusieurs coaches camerounais. Il a fait l’essentiel de sa carrière d’entraîneur dans d’obscurs clubs serbes, suédois, chinois, allemands et saoudiens. Rien de bien emballant pour un sélectionneur que veut imposer Puma au Cameroun. Sauf que dans le cas du Serbe, l’avantage pour certains est évident. En dehors du salaire que lui paye Puma, le gouvernement Camerounais lui versera également un salaire et il y aura une certaine somme dans ces deux salaires qui seront reversés en retro-commissions à certains bien-pensants du football camerounais.


Ainsi donc, l’un comme l’autre, Claude Marie Le Roy et Milovan Rajevac ne sont sans doute pas ce qui se fait de mieux sur le marché des sélectionneurs africains. Si Claude Leroy parle le Français et l’anglais et qu’il a donné beaucoup de joie au peuple camerounais il y a 27 ans, son dernier passage à la tête des Lions indomptables (Coupe du Monde 1998, il y a 17 ans) ne restera pas dans les mémoires comme l’un des plus grands moments du football camerounais. Milovan Rajevac est pour sa part impossible d’aligner deux mots en Français et son anglais est juste moyen. De plus, hormis le Ghana en 2010, il n’a quasiment rien fait de marquant dans sa carrière d’entraîneur. Hervé Renard et Stephen Keshi auraient sans doute eu plus de gueule, mais les réseaux en ont décidé autrement. Mais quoi qu’il en soit, si certains événements contraires ne viennent pas tout remettre en cause, il faudra faire un choix et il est cornélien pour ceux qui auront la charge de le prendre. Soit se mettre à dos la « Présidence » en choisissant le candidat de Puma, soit se mettre à dos Puma en choisissant le candidat de la « Présidence ». Dans un cas comme dans l’autre, il y aura de la casse. On ne perd rien à attendre.

 

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