Cameroun - Economie. Cinq raisons pour investir au Cameroun

Félicité BAHANE N. | Cameroon Tribune Jeudi le 28 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’administration fait actuellement la cour à des investisseurs réunis à Yaoundé.

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« Ça fait office de dogme qu’il faut investir dans le secteur minier camerounais », assure Kisito Mvogo, directeur des mines au ministère des Mines de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt). Plusieurs arguments étayent sa certitude.

Un potentiel énorme

Le Cameroun dispose d’un potentiel minier des plus éloquents du monde. Le sous-sol regorge un foisonnement de gisements de classe mondiale. Le pays dispose, en effet, du plus grand corridor d’Afrique centrale en gisement de fer, la deuxième réserve d’Afrique en bauxite, le plus grand gisement latéritique d’Afrique en nickel et cobalt, du rutile, de l’or, du diamant, de l’uranium, les saphirs et autres pierres précieuses. Bref, le Cameroun est considéré comme un « scandale minier », à l’état brut ! « On peut vendre nos différents minerais à des tonnages qui influencent directement le marché mondial. Autrement, nos ressources peuvent impacter sur le cours des matières premières à l’international », soutient le directeur des mines.

Des ressources déjà connues

Le Cameroun a déjà procédé à l’exploration d’une grande partie de ses gisements miniers. « Il y a eu des recherches, le sous-sol est connu. D’abord à 40%. Maintenant, grâce à un crédit de la Banque mondiale, le Cameroun est en train d’étendre la connaissance de son sous-sol à 70% », explique notre source. Il assure, par ailleurs, que lorsque l’exploration est déjà faite, il y a un certain degré de confiance pour les potentiels investisseurs à l’exploitation.

Un pays stable

Le Cameroun est en effet un pays politiquement stable, et donc à même de respecter ses engagements vis-à-vis des partenaires économiques. « Nous avons la gouvernance, la transparence avec des outils tels que la loi d’incitation à l’investissement privé au Cameroun, la conformité à l’ITIE et au processus de Kimberley qui démontrent que nous sommes matures sur le plan de la gestion des ressources naturelles ». C’est dire que le Cameroun est un bon risque pour l’investissement, dans la mine comme dans tout autre secteur économique.

Une excellente position géostratégique

Le pays est un carrefour pour toute la sous-région Afrique centrale et même au-delà. En plus, nous sommes un Etat bilingue, avec le français et l’anglais qui facilitent le business. « Il y a en plus le Foufouldé, langue locale très courant à travers l’Afrique et qui favorise les échanges commerciaux sur le continent », souligne Kisito Mvogo. Par ailleurs, s’intéresser à la mine au Cameroun, c’est pouvoir lorgner celles des pays voisins et d’y avoir plus facilement accès.

Des infrastructures de transport favorables

En plus du port autonome de Douala, le port en eau profonde de Kribi est achevé, celui de Limbé se développe. Toute chose qui facilite l’exportation. Pour le transport interne, Il y a, par exemple, un corridor ferré qui sera tracé depuis Nabeba au Congo jusqu’à Lolabé à Kribi, en passant par Mbalam. Et « il est démontré que tous les prospects de fer d’Afrique centrale ne peuvent être évacués que par ce corridor de manière économique rentable », signale notre source. Question de dire que le Cameroun est une bonne destination minière. Et face à la chute permanente des cours du pétrole brut, Yaoundé, veut que la mine solide prenne la relève.  

 

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