Cameroun - Economie. Cimenterie de Dangote: relance des travaux dans deux semaines

Denis Nkwebo | Le Jour Mercredi le 21 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Décision d’une réunion tenue la semaine dernière à Douala. La Comicodi, elle, exige une enquête sur le blocage de la construction de Dangote Cement.

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Vendredi 16 mars dernier, le gouvernement camerounais a promis de lever toutes les entraves à la construction de Dangote Cement à Douala, dans un délai maximum de deux semaines.

La promesse a été faite au terme d’une séance de travail entre des émissaires du promoteur nigérian de la nouvelle cimenterie, Aliko Dangote, le président du conseil d’administration du Port autonome de Douala, Faï Yengo Francis, un représentant du Premier ministre, Philemon Yang, et des responsables en charge des questions domaniales. « Le gouvernement du Cameroun va tout mettre en œuvre pour que la cimenterie soit opérationnelle dans les délais prévus », a précisé la partie camerounaise, tandis que les émissaires de Dangote ont insisté sur « le respect de la parole donnée ».

La réunion de vendredi dernier est intervenue 15 jours seulement après l’arrêt des travaux ordonné par la Communauté urbaine de Douala, motivée par une opposition émanant du Ngondo, l’assemblée traditionnelle Sawa, au motif que cet espace lui permet de célébrer sa traditionnelle fête chaque année. Cette immixtion malheureuse qui compromet l’investissement de plus de 57 milliards de francs Cfa annoncé par le milliardaire nigérian, n’est pas du goût de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi).

Hier, lundi 19 mars, le président de la Comicodi, Shanda Tonme, a saisi la Commission nationale anti-corruption. « …Il y a quelques jours, des personnes revendiquant des appartenances tribales et culturelles, ont entrepris de semer la zizanie, et subséquemment de bloquer le chantier, alléguant de ce que le site serait voué aux rites coutumiers sacrés. Aujourd'hui, il nous revient, des dénonciations anonymes suffisamment élaborées, que les auteurs de ces revendications seraient en fait instrumentalisés par des mains obscures relevant de la concurrence », écrit Shanda Tonme.

Aussi demande-t-il l’ouverture d’une enquête, en procédure d’urgence, tout en observant que « l'anarchie s'est installée dans le pays, avec l'officialisation du discours sectaire et tribal au nom duquel, des citoyens et des groupes de citoyens, se permettent de mettre en danger le destin collectif du pays, le sens de la république, la citoyenneté, le droit de propriété et la libre circulation des personnes et des biens ».

 

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