Si le malheur des uns fait le bonheur des autres, sans doute dira t-on à juste titre que le bonheur des uns fait le malheur des autres.

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Chantal Biya, la première dame, la maman des opprimés, la dame de cœur, la « maman chantoux » national de tous les artistes, flagorneurs devant l'éternel qu'ils sont, les rejoint dans la musique. Seulement, le bonheur qu'aura cette merveilleuse créature très portée sur l'humanitaire, bonheur de donner, de partager, de conseiller, de bercer les âmes, les cœurs grâce à sa voix suave et douecâtre déjà très agréable sans mélodies ; ce bonheur ferra hélas jaillir les larmes de quelques camerounais. Voici pourquoi !

Si la nouvelle n'a pour l'instant pas encore été officiellement confirmée par la présidence de la République comme cela est de coutume sous d'autres cieux, on peut aisément deviner qu'elle va bouleverser le milieu artistique local et international à la fois.

On en est encore au stade de rumeur, quoiqu'il n'y ait pas de fumée sans feu, que déjà à travers le monde, les grands producteurs d'habitude courtisés à outrance par les stars se plient en quatre pour arracher ce gros marché en perspective.

De la production au marketing, en passant par la sécurité, la distribution, les relations presse, la logistique, le management, etc... ce sont autant de profil dont aurait besoin la première dame dans son staff de star de la musique, si la rumeur qui vient certes d'en haut, s'avérait être vraie.

En attendant que l'album de six titres sur les thèmes de la paix dans le monde, l'unité et l'amour soit enfin disponible, quelque soit le prix, ce sera un véritable carton ; mais c'est à ce moment là que débutera la mésaventure des uns.

Si ce n'est en effet pas elle qui a demandé à Odile Ngaska et Sam Mbende de revêtir les gangs de boxe pour monter sur un ring où il y a deux arbitre dont l'un s'en fou à la limite de l'autre à savoir Ama Tutu Muna la ministre des arts et de la culture et le juge ayant prononcé un jugement en faveur de la CMC, il va de soit qu'en tant qu'artiste, Chantal Biya devra s'inscrire dans une des deux société corporatives.

SOCAM ou CMC ? La corporation qui aura le bonheur de compter la première dame parmi ses membres recevra l'onction informelle qui officialisera alors son statut, drainant dans ses rangs les membres encore hésitant quant à la corporation à choisir, et causant inévitablement la défection de ceux présent dans la maison que n'aurait pas choisie Mme Biya.

On en est à l'heure actuelle qu'au stade de rumeurs ; il est vrai ces derniers temps les rumeurs deviennent presqu'à tous les coups des réalités grandeurs nature.

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