Cameroun - Politique. Ces profs grillés par les affaires : Titus Edzoa. En attendant la chirurgie politique

Christian Lang | Essingan Lundi le 23 Mars 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
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Mais au moins nous pouvons lui recommander une autre chirurgie : la chirurgie politique. Pourquoi ? Tout simplement parce que ses états de services trahissent de graves incompétences de l’agrégé de chirurgie. Titus Edzoa dit aujourd’hui n’avoir jamais démissionné du Rdpc. Il affirme aussi à qui veut l‘entendre (mentir) qu’il n’a jamais démissionné du gouvernement. Vraiment ? Ahurissant ! Par quel acte du chef de l’Etat a-t-il été déchargé de ses fonctions de ministre de la Santé publique en avril 1997 ?

 

Dans sa sclérose chronique Titus Edzoa omet qu’il a manifesté l’intention de briguer la magistrature suprême, donc de challenger Paul Biya, son mentor, l’homme qui l’a fabriqué. Cette créature (Fame Ndongo ne nous démentira pas), avait certainement oublié qu’il ne pouvait challenger son créateur qu’en étant dans un autre parti politique autre que le Rdpc ou alors en créant son propre parti politique, à défaut de gravir le chemin de croix d’une candidature indépendante. Titus Edzoa, au lieu de reconnaître et de confesser ses erreurs politiques d’alors, s’est lancé dans une opération de chirurgie historique.

 

C’est lui plutôt qui doit se prescrire une  chirurgie politique, parce que l’histoire est têtue ; elle ne s’accommode pas bien du révisionnisme, surtout quand ceux qui peuvent bien reconstituer les faits sont encore très lucides. Cette lucidité amène aussi à dire que le très mystique et lunatique Titus Edzoa a lamentablement géré les fonds publics. Toutes choses qui lui ont valu d’être happé par la justice camerounaise qui l’a condamné parce qu’il était coupable de détournements de deniers publics.

 

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