Malgré les difficultés évoquées par des entreprises vendredi dernier en présence du Minsep, Bidoung Mkpatt demande de livrer les stades d’ici juillet 2016.

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Elles étaient toutes ou presque présentes vendredi dernier à la salle des conférence du ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) vendredi dernier, ces entreprises en charge de la réhabilitation et de la construction des infrastructures sportives devant abriter les Coupes d’Afriques des nations (Can) féminine prévue du 19 novembre au 3 décembre 2016 et masculine 2019 au Cameroun. En présence du Minsep Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt et des représentants de différentes institutions, il était question, à en croire le Minsep, de s’assurer que les documents contractuels et techniques, c’est -à- dire l’ensemble des documents nécessaires pour le démarrage des travaux sont déjà acquis par chaque entreprise.



Dans un face à face gouvernement-entreprises adjudicataires, des entreprises devant réhabiliter ou construire les 10 stades à savoir: le stade Ahmadou Ahidjo, les stades annexes numéro 1 et 2, le stade militaire à Yaoundé ; à Limbe le Centunary Stadium, le Middle Farm, le stade de Mgueme, son annexe ou encore à Buea le Moliko Stadium et le Municipal stadium ont présenté quelques difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain. Le chef de mission bâtiment d’Egis-Cameroun qui souhaite que les bureaux notamment du stade Omnisports soient libérés a indiqué que du matériel des archives sportives sont encore dans lesdits bureaux. Etant donné que les travaux de démolition de la pelouse du stade sont déjà engagés, « le matériel à évacuer pose problème quant à l’endroit où il faut déposer souligne-t-il avant d’ajouter qu’étant donné que les tracements vont commencer, la décharge pose ici problème car l’autorisation de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) n’est pas encore effective ». L’entreprise Louis Berger en charge de la réhabilitation des stades annexes Omnisports 1 et 2 et le stade militaire trouve tout aussi que cela peut freiner l’avancement des travaux.

A Limbé, un nouveau plan directeur a été proposé. Hors note un responsable en charge desdits travaux « le non début des travaux de terrassement bloque le démarrage des travaux des autres entreprises ». Ceci concerne notamment l’entreprise en charge des aires de jeux pour qui le lot n’est pas encore aménagé. Autres griefs, les plateformes des athlètes, parkings… Limbé connait aussi le problème de réglementation en eau et en électricité, martèle-t-on. Tandis qu’à Buea, le Molyko Stadium et le Municipal Stadium connaissent notamment un délabrement des voies d’accès existantes. D’autres entreprises évoquent des soucis d’avant-projet détaillé (Apd).  En réponse « c’est Limbé qui a des problèmes actuellement, je crois qu’il y a des études des marché attribués», fait savoir le Minsep.

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Mais il faut jouer carte sur table. Sur un ton ferme, Bidoung Mkpatt mentionne « qu’à partir du 30 novembre, nous devons pouvoir constater sur le terrain l’effectivité de votre implication. A partir du 30 novembre, c’est le travail pratique. Vous avez été choisis pour relever un défi d’honneur pour notre pays parce que, quelles que soient les difficultés, vous allez contribuer à faire en sorte que les solutions soit trouvées ». Le challenge est énorme. Bidoung Mkpatt relève que « les dates sont butoirs. Si le débat achoppe sur un avenant, un aspect purement technique ou administratif, vous hypothéquez l’échéance ».

Pour le Minsep, l’heure est à l’action. Fini le temps des discours et des débats. Surtout que « ce n’est pas un rendez-vous comme les autres en ce qui concerne notre pays. Ce n’est pas  un marché comme celui ordinaire en ce qui concerne des entreprises adjudicataires. Ce n’est pas un défi ordinaire en ce qui concerne une échéance pour laquelle nous pouvons d’abord essayer de définir des compétences de certains pour qu’on y aboutisse ».
 

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