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Cameroun - Santé. Cameroun - Santé: Epidémie de choléra dans l’Adamaoua

S. KANKILI | Le Messager Lundi le 20 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une centaine de cas suspectés dans le district de santé de Ngaoundéré, 08 patients testés positifs et 01 décès enregistré en l’espace d’une semaine au quartier Yarbang.

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Après l’Extrême-Nord et le Nord, des cas de choléra sont déclarés dans l’Adamaoua. Il s’agit des membres d’une même famille habitant le quartier Yarbang, non loin du Lamidat de Ngaoundéré. Selon des informations recoupées auprès du directeur de l’hôpital régional de Ngaoundéré où les patients ont été internés, «ils auraient été contaminés par une femme qui se trouve être une parente en provenance de l’Extrême-Nord», a indiqué au Messager Dr Vohod Deguime. Cette dernière du nom de Bintou Mohamadou (30 ans) a malheureusement succombé à domicile. Les prélèvements envoyés au Centre Pasteur ont confirmé la présence des germes du virus du choléra chez les patients présentant les symptômes. Depuis le samedi 11 octobre donc, la région de l’Adamaoua est officiellement en épidémie de choléra. On parle à ce jour d’une centaine de cas suspectés, constitués notamment du voisinage et des personnes qui seraient rentrés en contact avec la femme décédée et les patients transportés à l’hôpital.

Pour en avoir le cœur net, « une équipe a immédiatement après la confirmation, effectué des activités de désinfection des points d’eau et ustensiles de cuisine du domicile des malades et de la décédée. Même le voisinage dudit quartier a reçu la même équipe. Idem pour ceux qui ont assisté à l’enterrement», assure le directeur de l’Hôpital régional de Ngaoundéré. Dr Vohod d’ajouter : «Tous les patients testés positifs ont immédiatement été pris en charge. A ce jour, ils sont rétablis, seul un cas est encore interné à l’hôpital régional de Ngaoundéré». La surveillance quotidienne est assurée par une équipe mobile prête à intervenir si un autre cas était déclaré. Pour faciliter leur intervention sans en contaminer d’autres, Dr Vohod Deguime interdit aux familles de déplacer eux-mêmes les patients vers les formations sanitaires. «Cela pourrait propager les germes de la maladie», dit-il. En composant un numéro vert (le 119) ou en appelant  22 25 11 22, l’équipe mobile d’intervention «se fera le devoir de faire le déplacement», assure le directeur de l’hôpital régional de Ngaoundéré.

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