Cameroun - Femmes. Cameroun - Psychose: Un troisième corps de femme découvert à Mimboman

Joseph Flavien KANKEU | Le Messager Lundi le 26 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le corps ligoté, mutilé, sans vie et en état de décomposition avancé d’une femme non encore identifiée a été découvert à un jet de pierre de la troisième chapelle de Mimboman , au lieu dit Carrière Déko. C'était vendredi 23 mai 2014.

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L’émoi et la consternation s’emparent de nouveau des populations du quartier Mimboman et ses environs. Car il ne se passe plus une seule semaine sans que l’on ne fasse une découverte macabre dans ce tristement célèbre quartier. Vendredi, ce sont les habitants du lieu dit «troisième chapelle » qui ont assisté, meurtries, à l’évacuation du corps sans vie d’une femme visiblement âgée d’une trentaine d’années. Ligotée, la victime aurait été violée, puis poignardée à plusieurs reprises avant d’être jetée dans la broussaille où sa dépouille a été découverte. Alertés, les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux ont conduit la dépouille à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, sans pouvoir l’identifier.

Mais les premiers témoignages indiquent que la victime vivait au quartier Biteng avant sa mort. Elle aurait donc été assassinée ailleurs, avant d’être jetée dans l’enceinte de cette carrière appartenant à Sa Majesté Akono Zé, le chef supérieur d’Oman. Celui –ci avait envisagé d’y créer un dépôt de sable. Mais aurait provisoirement laissé tomber le projet, abandonnant ainsi cette vaste étendue à la broussaille ; le lieu est finalement devenu un nid d’insécurité.

Cet endroit est d’ailleurs très redouté par les habitants du quartier qui passent souvent par là pour plusieurs raisons. «C’est un court chemin pour partir de l’entrée carrière Nkoabang à Mimboman. Mais la forêt que cette carrière abandonnée abrite est devenue la cachette des bandits de grand chemin qui marchent avec les machettes », accuse un habitant de ce quartier. Selon les témoignages, plusieurs cas d’agression et de viols ont été enregistrés ici. « L’insécurité est totale dans ce quartier. Nous avons organisé des collectes qui nous ont permis de poser des lampadaires le long de la route. Mais comme ces criminels sont devenus des maîtres, ils déconnectent les lampadaires à la tombée de nuit, et opèrent sereinement. Dans ce contexte, il devient difficile d’envoyer un enfant en route, ou même de sortir après 19heures», dénonce une riveraine.

En rappel, les corps de deux autres femmes avaient été retrouvés dans le même quartier il y a une semaine. Aussi, c’est dans cette même localité que des crimes rituels se sont déroulés l’an dernier. Les résolutions prises par les pouvoirs publics pour juguler le mal n’ont toujours pas été concrétisées jusqu’ici. En dehors du bitumage de l’axe principal allant de terminus Mimboman à Nkoabang, rien d’autre n’a été fait. Notamment, le transfèrement du commissariat de Mimboman encore logée à Nkolmessing par manque de locaux.

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