Cameroun - Sécurité. Cameroun - Prise d’otages à Moloundou: Comment les quatre militaires ont été libérés à Ouesso

Olivier LAMISSA KAIKAI | Cameroon Tribune Jeudi le 20 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils ont été kidnappés le 4 mars à Socambo, en territoire camerounais, par des soldats congolais, alors qu’ils étaient en mission d’appui aux écogardes.

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Ils ont été kidnappés le 4 mars à Socambo, en territoire camerounais, par des soldats congolais, alors qu’ils étaient en mission d’appui aux écogardes. C’est finalement un happy-end dans l’affaire de kidnapping de quatre militaires et quatre écogardes camerounais, libérés le 9 mars 2014. L’on se souvient qu’ils avaient été « pris en otage par erreur », par des soldats congolais dans la localité de Socambo, en territoire camerounais, précisément dans l’arrondissement de Moloundou. Des sources indiquent que nos hommes en tenue étaient en mission dans cette zone de prédilection des braconniers pour s’attaquer à ces bandits de grand chemin qui tuent des éléphants en série, pour récupérer leurs défenses. Ils seront pris à partie par des soldats congolais également en patrouille dans la localité. « Nos éléments ont été alors « confondus », aux braconniers, selon les dires des soldats congolais, lorsque nos autorités administratives ont clairement menacés de fermer la frontière », révèle une source militaire ayant requis l’anonymat.

C’est en fait le préfet de la Boumba et Ngoko, Belo Léonard, qui va prendre une mesure conservatoire de fermeture des frontières, une sorte de menace pour contraindre les Congolais à libérer les militaires en captivité dans leur pays. Devant la gravité de la situation, Belo Léonard alerte ensuite le gouverneur de l’Est, pour lui demander la conduite à tenir. Pendant ce temps les camions en direction et en provenance de Ouesso sont bloqués de part et de d’autre de la frontière. Cette mesure dissuasive va amener les Congolais à libérer les quatre militaires et les quatre écogardes, le 9 mars 2014. Entre temps, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua va saisir sa hiérarchie, le Minatd, qui, à son tour, va informer son homologue des Relations extérieures du différend. Selon des informations puisées à bonne source, l’incident est certes clos. Mais, il reste que des pourparlers sont entamés avec l’ambassadeur du Congo au Cameroun, qui, a saisi les autorités de son pays, pour clore définitivement ce malheureux incident diplomatique, qui ne doit nullement plus se répéter à nos frontières. 

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