Affaire Etoundi Oyono. Cameroun - Port autonome de Douala: Un conseil d'administration à l'odeur de souffre

Mamouda Labaran | La Météo Jeudi le 19 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le sort d'Etoundi Oyono pourrait être scellé demain, dans la métropole économique.

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Un malheur ne vient jamais seul, a-t-on coutume de dire. Au Port autonome de Douala (Pad), l'atmosphère semble virer à l'orage pour le Directeur général, Emmanuel Etoundi Oyono. Comme un vulgaire voleur de poules, il a été condamné, dans la nuit de mardi à mercredi, à 3 ans de prison avec sursis pendant 5 ans, et au paiement de 2 millions et 400 000 francs Cfa représentant respectivement l'amende et les dépens. Il a bel et bien été reconnu coupable de «complicité d'usage de documents, timbres ou poinçons contrefaits ou falsifiés».

Il n'aura vraisemblablement pas le temps de digérer la couleuvre, puisque le ciel, semblerait-il, s'obscurcit de nouveau. Il était déjà prévu, pour ce 20 décembre 2013 à Douala, une session ordinaire du conseil d'administration de l'entreprise. Ces assises, destinées au vote du budget pour l'exercice 2014, restent maintenues, selon nos sources. Mais dans l'entourage du Pca She Jones Yembe, il se susurrerait avec insistance que le conclave anormal» du Pad pourrait être couplé d'une session extraordinaire, avec pour seul point à l'ordre du jour la destitution du directeur général en disgrâce. En ce type de circonstance, les choses vont généralement vite, le programme se réduisant à la lecture du décret du Chef de l'Etat portant nomination de nouveaux responsables. Qu'en sera-t-il de M. Etoundi Oyono, connu dans les salons huppés comme un dandy claquant les deniers de la société publique comme Crésus ?

Sans être dans le secret des dieux, il est loisible de constater qu'avec sa condamnation — bien qu'avec sursis — les ennuis judiciaires du directeur général du Pad embarrasserait en haut lieu. Au sein de l'entreprise, le cas Etoundi Oyono poserait désormais un véritable problème d'éthique managériale et de bonne gouvernance. Son maintien aux affaires pourrait constituer un très mauvais message à l'intention à la fois des autres gestionnaires de la chose publique, de l'opinion que des partenaires au développement. 

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