Cameroun - Sécurité. Cameroun - Ngaoundéré - Suicide d’un policier: Qui a tué l’inspecteur Assiméouké ?

Salomon KANKILI | Le Messager Lundi le 09 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les langues se délient depuis la pendaison suspecte du jeune policier de 32 ans le 4 septembre dernier à Ngaoundéré.

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Un policier se pend à Ngaoundéré. la nouvelle a fait le tour du Cameroun le 4 septembre dernier telle une trainée de poudre. Cette mi-journée-là, l’ex inspecteur de police de 2e grade (Ip2) Assiméouké est retrouvé accroché au bout d’une corde de couleur jaune. Corde neuve dont l’autre extrémité est solidement nouée à la charpente du magasin d’un pressing. La découverte macabre est faite par l’employée du pressing. La dame en question a confié aux enquêteurs qu’elle a échangé avec l’ex Ip Assiméouké sans se douter qu’il projetait de se donner la mort. En effet, apostrophé, le flic qui s’est suicidé lui a déclaré qu’il souhaitait se mettre à l’aise derrière le magasin. Il n’en fut rien, car Assiméouké est retrouvé une heure plus tard sans vie. Informés par les employés du pressing, les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) n°9 (et non 8 comme une erreur de frappe nous a fait dire) sont arrivés sur le lieu de la pendaison. Après le constat du procureur général près la Cour d’appel de l’Adamaoua, les restes du suicidé sont transportés en direction de la morgue de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Le matin de son suicide, Assiméouké était en poste à la Sgbc. Il a posté un message à son supérieur hiérarchique indiquant qu’il souhaitait être relevé pour des raisons de santé précaire. Aussitôt remplacé à son poste, le policier se serait dirigé vers le magasin situé à quelques mètres de là. Assiméouké laisse une épouse et deux enfants dont le dernier est âgé d’environ deux semaines.


Suspicions

La thèse d’un suicide prémédité sous-tend l’enquête de la police judicaire à Ngaoundéré. Au Gmi n°9 dont le défunt était un élément, des indiscrétions révèlent qu’il était « tellement sollicité pour les missions difficiles et stressantes ». Notre source en veut pour preuve la récente mission que l’ex Ip Assiméouké a effectuée en compagnie des collègues près de la frontière avec le Nigeria. D’autres langues susurrent qu’il a souhaité être affecté sans succès. « Ce collègue était un exemple pour les autres. Il était toujours disponible et sa manière d’être avec la hiérarchie lui réservait un avenir brillant. Il était pressenti pour passer au grade d’inspecteur principal », confie un policier en service au Gmi n°9 de Ngaoundéré.

Des amis proches du policier décédé invoquent une déception amoureuse. Ce père d’enfant aurait été informé de manière « brusque d’une vérité dure à accepter ». D’autres révélations font état de ce que le défunt aurait craqué du fait d’une série de pressions familiales. Il se raconte aussi que le jour de son suicide, Assiméouké était possédé par un esprit maléfique. Mystère et boule de gomme !

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