France - Cameroun. Cameroun - Marche patriotique: La France indexée. Christine Robinchon, L'Ambassadrice de France au Cameroun, humiliée !

Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression Mardi le 03 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les marcheurs ont ouvertement accusé le pays tricolore de pactiser avec Boko haram

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Christine Robichon, l'ambassadrice de France au Cameroun, a beau clamer l'innocence de la France derrière les massacres de Boko haram, peine perdue. L'accusation est encrée dans les esprits. Et les manifestants du 28 février n'ont pas manqué de cracher cela au visage de la diplomate française. Le slogan «Non à la guerre! Non à Boko Haram ! Non à la France» a été scandé pendant la marche. Et même si la haute représentante de François Hollande à Yaoundé n'était pas très connue du grand public, il reste que la couleur de sa peau est un obstacle à quelques intentions de dissimulation de la part de l'accusée. Avec comme coaccusé, l'ensemble de l'Occident. «Le Cameroun n'est pas le Mali !le Cameroun n'est pas la Côte d'ivoire !»

 

Au dépourvu des organisateurs qui ne pouvaient empêcher ce défoulement. Il est reproché à la France notamment de financer la secte islamiste. «Qui finance Boko Haram?» se demande-t-on. «On ne veut pas de la guerre ! On ne veut pas de Boko haram ! On ne veut pas de la France ! On ne veut pas des colons!», chante un jeune surexcité, la trentaine sonnée s'attaquant à un employé de l'Union européenne, venu partager les moments avec le peuple camerounais.

 

Un peu plus d'une heure après le début de la manifestation, le préfet du Mfoundi viendra mettre un terme à la manifestation. Christine Robichon, elle, avait déjà eu le temps de fondre dans la nature, sans tambours ni trompettes. Ses accusateurs, eux, tenaient à marcher jusqu'à la présidence de la république, pour «dire au Chef de l'Etat que nous sommes avec lui et qu'il doit cesser de collaborer avec la France qui est un traître», réclame un manifestant. «Nous n'avons pas le droit d'aller plus loin qu'ici; nous devons respecter l'itinéraire», explique un des organisateurs. La suite se fera par groupes restreints. Pendant que la foule se disperse.

 

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