Cameroun - Education. Cameroun - Instituteurs contractuels: Débrayage en préparation pour le mois de février 2014

Florette MANEDONG | Le Messager Vendredi le 17 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Las d’attentes vaines et de promesses fallacieuses, les instituteurs contractuels et contractualisés laissent au gouvernement camerounais jusqu’à la fin du mois de janvier pour régler leur problème d’intégration sinon, ils se déploieront pour un vaste débrayage à travers le territoire national dès février prochain.

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Le communiqué déposé à la rédaction de votre journal, par le syndicat national des instituteurs contractuels et contractualisés (Snicomp). Les termes sont clairs. Le 3 janvier 2014 s’est tenu le conseil national en présence des membres du Snicomp et de leur président Thomas Messanga Ngono. En marge des points portant sur le bilan des activités du bureau national de l’année écoulée, le bilan financier et les perspectives entre autres, le conseil s’est intéressé à la correspondance du ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mintss) Grégroire Owona. Cette correspondance, datée du 2 décembre 2013 du Mintss au président du Snicomp, informait ce dernier et tous les membres de son syndicat du « projet de texte portant intégration des instituteurs contractuels et contractualisés comme fonctionnaires, transmis aux services du Premier ministre et dont la décision finale est encore attendue » (Sic).

Loin de susciter la joie et réveiller des enthousiasmes chez les syndicalistes, cette nouvelle a plutôt eu l’effet inverse: celui de provoquer leur courroux. Leurs raisons? Ils « déplorent la lenteur d’une procédure qui pénalise les enseignants car le temps passe et l’âge de la retraite (55ans) approche». En effet, il y a un peu plus de 3 ans, que les instituteurs contractuels et contractualisés demandent leur intégration directe au sein de la fonction publique, sans délais et sans concours. Or, aux dernières nouvelles, au cours d’une réunion de concertation avec le gouvernement en décembre 2012, dans une démarche d’apaisement et de réparation, Grégoire Owona, le Mintss, annonçait alors aux syndicalistes que des solutions satisfaisantes avaient été trouvées et soumises à de la présidence de la République pour étude.


La longue attente

Il y a donc de quoi être courroucé lorsque, 02 années plus tard, l’on se retrouve au point de départ et même pire. Car, l’on parle du récent dossier au niveau de la table du Premier ministre. Pourtant le précédent dossier était déjà censé avoir traversé cette étape voire en attente d’approbation à la présidence de la République. Encore que, cette situation n’était pas pour réjouir complètement les syndicalistes qui craignaient justement ces lenteurs administratives. D’autres parlaient même de dilatoire et autres promesses fallacieuses pour les empêcher de mettre à exécution leur menace de grève. Finalement, après une année entière écoulée, toujours pas de nouvelles quant à l’aboutissement ou non du fameux dossier au niveau de la présidence. Mais, cette fois, les membres du Snicomp sont bien décidés à trouver satisfaction. Pour cela, ils donnent jusqu’à la fin du mois de Janvier au gouvernement pour régler la situation. Passé ce délai, dès février 2014, « le Snicomp lancera une vaste opération de débrayage à travers la République ». 

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