Jusqu'à ce jour, personne n'a pu déterminer la vraie origine de l'incendie qui a consumé vendredi dernier une partie du bâtiment abritant le Ministère de la Santé publique.

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Jusqu'à ce jour, personne n'a pu déterminer la vraie origine de l'incendie qui a consumé vendredi dernier une partie du bâtiment abritant le Ministère de la Santé publique. Le moins qu'on puisse dire est que les pompiers ont fait, avant de venir à bout des flammes, montre d'une attitude des plus curieuses. Les éléments du Général Mahamat, venus tout droit de la Direction générale des sapeurs-pompiers à Warda sont simplement passés à côté du sujet, avec une mauvaise appréciation du danger qui gagnait pourtant en volume au fil du temps. La quantité d'eau dans leur réservoir s'est avérée insuffisante au bout de près de 2 minutes d'horloge seulement d'intervention. Les policiers de Martin Mbarga Nguélé, malgré toute leur bonne volonté affichée avec l'intervention des tristement célèbres «Abraham» pour éteindre le feu, vont se rendre compte qu'ils sont plutôt spécialisés dans la dispersion des foules et non dans l'extinction des flammes. C'est plutôt grâce à l'unité des sapeurs-pompiers de Mokolo qu'on doit finalement l'arrêt des flammes, après une lutte âpre de près d'une heure.

Selon certains observateurs méticuleux, cette lenteur et cet amateurisme des soldats du feu font aujourd'hui croire, à la théorie d'une main criminelle. Car d'une part, un expert en incendie explique que le bâtiment du Minsanté est supposé contenir en grande partie de la paperasse et que par conséquent, l'incendie devrait plutôt produire de la fumée et non des flammes violentes comme c'était le cas vendredi dernier. Pour ces experts, il faudrait certainement croire qu'une matière inflammable y aurait été introduite avant l'incendie et que dans ce cas, il aurait fallu ajouter à l'eau utilisée par les soldats du feu, la mousse dénommée A3f ou encore Agent formant film flottant. D'autre part, certains esprits mal tournés vont jusqu'à penser que les pompiers qui connaissent mieux que quiconque la nature des incendies, auraient consciemment ou inconsciemment - c'est selon - joué les machines lentes pour permettre à l'incendie de consumer tranquillement tous les documents. Lesquels?

Toujours est-il que l'autre curiosité est que le Ministre de la Santé, André Mama Fouda, n'était pas en place quand l'incendie s'est déclenché non loin de son cabinet. Où était-il? Avait-il pressenti le danger? De nombreuses interrogations qui font penser qu'après le Ministère de la Défense et la Fécafoot où on signale la disparition d'importants documents à la suite d'un curieux cambriolage, c'est le prolongement de la saga des manœuvres d'avant-remaniement dont la fièvre monte et monte encore au point de sembler s'emparer des membres de l'équipe Philémon Yang, Jusqu'où peut aller la spirale de ce vandalisme d'un autre genre? En attendant l'enquête pour connaitre les causes véritables de ce curieux feu, et l'intervention approximative des «Ninja» du feu, là est toute la question. 

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