Cameroun - Santé. Cameroun - Incendie au Ministère de la Santé: Comme une odeur de complot des «éperviables»

ANATOLE BIHINA | L'Anecdote Mardi le 10 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'incendie de vendredi dernier dans le bâtiment du ministère de la santé publique, selon les premiers éléments de l'enquête ouverte à ce sujet, aurait été l'œuvre de quelques bandits à col blanc tapis dans le noir.

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II ne fallait pas être magicien pour comprendre que les flammes qui jaillissaient vendredi dernier du bâtiment situé à quelques encablures de l'ancienne présidence, aujourd'hui musé national et qui abrite les services du ministère de la santé publique n'étaient pas bénignes. Les initiés ont tôt fait d'assimiler lesdites flammes à un chef d'œuvre de Belzebuth. Mais à regarder de trop prêt, c'en était assurément un, car une telle incandescence ne saurait jaillir de nulle part et commettre autant de dégâts. La direction des ressources humaines, la salle des conférences et une partie du cabinet du ministre de la santé publique ont été consumées par les flammes sans que quelqu'un n'ait pu identifier la provenance de l'étincelle.

Sur le coup, d'aucuns ont pensé à un court-circuit mais l'hypothèse en question ne saurait être plausible, puisque cet immeuble bâti depuis des lustres et réhabilité régulièrement ne saurait couvrir une erreur engendrant des méfaits de cet acabit. Dans les couloirs, il se susurre sous cap que la véritable cible de cet acte qui aurait provoqué la convocation d'une réunion d'urgence à Paris par le Chef de l'Etat ne serait pas le fait du hasard. Surtout qu'avec les rumeurs de remaniement ministériel qui animent les débats dans le sérail, d'aucun ont tôt fait de vouloir évoquer une prétendue dissimulation de preuves par André Mama Fouda. Or ce que ces mauvaises langues ont oublié, c'est que ce n'est pas le bureau du Minsanté qui a brûlé, donc l'hypothèse est balayée d'un revers de la main.

L'autre idée qui est véhiculée selon une source qui a requis l'anonymat c'est qu'en réalité c'est le ministère de la justice qui était la véritable cible de cette main criminelle. En effet, précise notre informateur, des bandits à col blanc et dont les dossiers seraient entre les mains de la justice auraient décidé de mettre le feu au ministère que dirige actuellement Laurent Esso dans l'espoir de voir partir en flammes ce qui pourrait les incriminer et mettre en mal le fonctionnement de ce ministère. D'ailleurs et on le sait, cette main criminelle espérait sans doute qu'avec le soleil et le vent, le feu se propagerait rapidement vers les bureaux du ministère de la justice ce d'autant plus que c'est le même bâtiment qui abrite les deux départements ministériels. Leur plan est donc tombé à l'eau et la justice ne fera que son travail. 

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