Cameroun - Football. Cameroun - Football féminin: Caïman s'offre la Coupe

Angèle BEPEDE | Cameroon Tribune Mercredi le 11 Décembre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le club de Douala a réalisé le doublé en remportant la finale de l'épreuve dimanche dernier à Yaoundé.

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Un Promu qui rafle tout! Au stade Omnisports dimanche dernier, Caïman filles de Douala a battu en finale de la Coupe du Cameroun de football féminin 2013, le détenteur du trophée, Lorema de Yaoundé (2-1). Des buts de Géneviève Ngo Mbeleck (Caïman, 10e et 81e min) et de Nchout Ajara (Lorema, 15e min). La même affiche que l'an dernier. Sauf que cette fois, Caïman tenait a «son» troisième trophée de la saison, après le titre de champion du Cameroun et celui du tournoi de la Femme (remporté en mars). Il y avait ce petit «truc» qui planait dans cette équipe. Ce petit truc c'était «l'esprit» de Mbinkeu Mbakop, ancien coach du club, décédé brusquement au mois de juin dernier. Dans l'esprit des joueuses, des consignes qui lui étaient chères: «se faire plaisir», «jouer collectif», «faire circuler le ballon», «presser l'adversaire»... La technique actuelle, c'est à lui que le groupe la doit.

Battues 2-0 par Lorema en 2012, Caïman (11 buts inscrits et deux encaissés en Coupe) ne s'est pas laissé impressionner par les recrutements et le parcours le Lorema (meilleure attaque des éliminatoires, 29 buts inscrits contre un encaissé). Le club a déroulé grâce à l'intelligence de jeu de Téclaire Dipepa, Alice Maffo, Kameni Monkam mais surtout la lucidité et l'assurance de Géneviève Ngo Mbeleck, désignée meilleure joueuse de la finale. Nicole Ba'ana, gardienne de buts de Lorema et ses coéquipières auront tout essayé, sans succès. «Cette année n'était pas la nôtre. Nous voulions défendre la Coupe. Nous l'avons laissée partir du fait de quelques errements techniques», confie Emmanuel Eteme Biolo, entraîneur de Lorema. Son confrère, Hassan Balla, pense que «Caïman, c'est la complémentarité d'un groupe, le travail».

Promu cette saison en première division, Caïman n'est pas venu jouer le maintien. Avec un groupe d'une moyenne d'âge de 15 ans, le club ne voulait pas courir le risque d'être une proie facile pour les «gros» (Franck Rohliceck, Canon filles, Lorema, Louves...). Créé en 2009, le club avec son budget d'une vingtaine de millions F est resté audacieux jusqu’au bout. Comme son départ, sa fin reste canon (18 victoires et quatre défaites, championnat et Coupe). 

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